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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

GASPILLAGE DE L’EAU : Une sale habitude possible d’éradiquer à l’échelle individuelle

GASPILLAGE DE L’EAU : Une sale habitude possible d’éradiquer à l’échelle individuelle

L’eau représente une source vitale et précieuse sur la planète terre. Mais, force est de constater que ce liquide incolore est exploité de manière superflue par l’être humain. Quelles mesures adoptées pour réduire ce fait qui conduit lentement l’environnement à la ruine ?

Watson Sama (Stag)

Les ressources en eau potable diminuent, leur gaspillage s’accélère et des millions de litres sont malheureusement perdus. En effet, la consommation de l’or bleu a été multiplié par 6 en un siècle dans le monde. Son utilisation par habitant est d’environ 150L par jour et seulement 1% de ce volume est bu. Et l’homme est responsable de cette perte constatée chaque année.

D’abord, il faut comprendre que 39% de l’eau consommée quotidiennement est alloué à la douche et au bain, c’est à dire, le gaspillage d’un à deux litres par jour, soit 1000L par an (laisser l’eau coulée en se brossant les dents et en prenant également la douche). Ensuite, dans les toilettes, des fuites qui peuvent engendrer jusqu’à 140000 L d’eau perdues par an. Les activités quotidiennes dans les foyers (lavages des mains, de voiture, de moto etc.) contribuent également à la perte de cette denrée qui devient de plus en plus rare au niveau de certaines régions. Enfin, sur le plan agricole, ce gâchis est constaté lors de l’arrosage des plantes. Par exemple, 300ml d’eaux sont apportées à l’arbre alors que seulement 100ml lui est utile. Et il faut notifier que l’agroalimentaire utilise 70% des ressources disponibles en eau. Autant donc de gaspillages et ils ne sont pas sans conséquences sur le liquide incolore et sur l’environnement de l’homme chez qui il est indispensable.

Ce gaspillage accentué est susceptible de conduire à une crise d’assainissement d’eau où la mobilisation va constituer un problème. Quand on gaspille, il est primordial de garantir un volume total de production, ce qui implique l’utilisation en quantité de fertilisant, de pesticides et des produits chimiques dérivant du pétrole. Il s’en suit alors, l’intoxication des travailleurs du secteur, l’épuisement progressif du sol, la pollution des fleuves, des eaux, des mers et des nappes aquifères et la présence chimique dans les aliments. Au regard de ces lourdes conséquences de ce gaspillage, il est important de trouver des remèdes afin de les minimiser. Ainsi, pour mieux économiser et exploiter l’eau à bon escient, il existe des méthodes.

Les bonnes pratiques pour éviter le gaspillage d’eau

Pour économiser l’or bleu dans le domaine agricole, il faut tendre vers les systèmes de goutte à goutte ou vers une agriculture intelligente qui apporterait de l’eau en quantité au pied de la racine sans la gâcher. Également, l’eau de pluie pourrait être récupérée pour arroser les plantes, c’est-à-dire, en installant un baril d’eau à la sortie des gouttières et les rediriger vers les végétaux pour les abreuver. L’eau de lavage des légumes peut être exploitée pour l’arrosage des plantes. Aussi, il faudrait nettoyer à l’aide d’un saut ou d’un balai les entrées ou les voitures sans utiliser un boyau d’arrosage. Il faudrait également fermer les robinets pendant les toilettes. Sous d’autres cieux, l’on peut économiser d’eau grâce à des installations simples que sont : remplacer un pommeau de douche par un pommeau à économie d’eau, envisager l’achat d’un robinet thermostatique, installer une toilette si possible avec une double chasse pour réduire le volume d’eau. Éviter les fuites et les réparer. Prendre une douche courte plutôt qu’un bain.

Ces différentes solutions qui ne sont rien d’autres des habitudes à changer pourraient permettre d’économiser l’eau, de mieux l’exploiter et de le partager avec ceux qui n’en possèdent pas. Elles pourraient également réduire quelques problèmes environnementaux.

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