PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
MONTÉE PROGRESSIVE DES PRIX DES DENRÉES ALIMENTAIRES AU BÉNIN, NOTAMMENT CELLE DU MAÏS SUSCITE DES PREOCCUPATIONS LÉGITIMES.
Yves Hountondji dévoile les raisons qui expliquent cette flambée.
Depuis quelques jours sur les marchés locaux, on assiste à une montée progressive des prix de plusieurs produits alimentaires de base, comme par exemple le maïs. Cette situation entraîne d’énormes difficultés d’alimentation à la population béninoise. Contacté par bip radio, le chef programme maïs de l’Agence Territorial de Développement Agricole (ATDA), Yves Hountondji, fait savoir les raisons de cette flambée du prix
Bambo Nestor NOANTI
Au Bénin, le maïs est un aliment de base. Depuis quelques jours, son prix est doublé. Selon les informations de bip radio, cette céréale est passée de 350 francs à 400 voire 450 francs le kilogramme en espace d’une semaine. Une situation qui suscite d’énormes préoccupations. « Pourquoi cette flambée progressive d’un seul coup ? Qu’allons nous faire pour survivre ?» Voilà autant d’inquiétudes auxquelles la population peine à trouver de solution.
À en croire Yves Hountondji, chef programme maïs de l’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA), plusieurs facteurs sont à la base de cette flambée. D’abord, il pointe de doigt les commerçants nationaux qui achètent cette céréale moins cher, fait des stocks et mettent leur produit sur le marché lorsqu’il devient plus cher. « A cela s’ajoutent les commerçants des pays voisins tels que le Niger, le Nigéria, le Burkina Faso, le Tchad qui ont eu des déficits de production et qui se sont dirigés vers le Bénin pour s’approvisionner en maïs» a-t-il ajouté. Ces marchands venus de l’extérieur sont prêts à obtenir le maïs peu importe le prix. Raison pour laquelle on note cette flambée progressive.
Par ailleurs, il faut rappeler que le gouvernement béninois a déjà pris une mesure pour la diminution du prix de cette denrée alimentaire. Il s’agit de la subvention des intrants agricoles pour permettre au producteur d’avoir une grande production. À cet effet, la population béninoise est invitée à une prise de patience encore pendant trois mois avant une éventuelle diminution du prix. Pour l’instant, espérons que la mesure prise permettra de stabiliser la situation à l’avenir.