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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

CAMPAGNE COTONNIÈRE 2024-2025 AU BÉNIN : Le Bénin relogé en deuxième place en Afrique de l’Ouest (La faible pluviométrie comme facteur d’une production chutée)

 CAMPAGNE COTONNIÈRE 2024-2025 AU BÉNIN : Le Bénin relogé en deuxième place en Afrique de l’Ouest  (La faible pluviométrie comme facteur d’une production chutée)

588 110 tonnes durant la campagne 2023-2024. Et même si la performance semble s’améliorer, au niveau sous-régional, tel n’en est pas le cas. Le Bénin, autrefois premier, est désormais deuxième derrière le Mali pour la nouvelle campagne cotonnière 2024-2025.

Jean-Baptiste HONTONNOU

600 063 tonnes. C’est ce que le Bénin a pu faire pour cette campagne avec une augmentation de 1,99% par rapport à la dernière campagne. Il laisse donc le Mali filer en première place avec une production de 690 000 tonnes. En effet, si les prévisions du gouvernement n’ont pas pu être réalisées, c’est majoritairement dû à quelques facteurs majeurs. Sur les 600 000 ha de superficie que le gouvernement a prévu d’emblaver, il n’a eu qu’une totale emblavure de 545 397 ha à la date du 31 juillet 2024.

L’autre facteur se résume à la pluviométrie. Selon le programme régional de production intégrée du coton en Afrique (PR-PICA), les quantités d’eau enregistrées ce mois de juillet 2024 ont été moyennes dans l’ensemble des pays du PR-PICA, avec de longues poches de sécheresse observées dans les zones cotonnières Sud (humides) du Bénin et du Togo. Ainsi, « les difficultés pluviométriques sont en majeure partie responsable de la non atteinte des prévisions ».

D’autre part, il faut notifier que la campagne cotonnière précédente dans les pays d’Afrique de l’Ouest a été impactée de façon considérable par l’envahissement des jassides, parasites responsables de la réduction du rendement des récoltes. Et selon Luc ABADASSI, président du PR-PICA, pour la campagne cotonnière qui vient de s’achever, des mesures ont été prises pour contrer ces parasites et rendre possible ce rendement. « Cela a été rendu possible grâce à la maîtrise des infestations de Amrasca biguttula, la nouvelle espèce de jasside, par les nouveaux produits insecticides recommandés par la recherche ».

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