48 ans que les Nations Unies ont décidé que le monde entier célèbre la femme et reconnait leur place dans la société. Mais pas que ça : promouvoir surtout leurs droits. Bientôt un demi-siècle que cette tendance plane. Et d’une journée, cette célébration a fini par prendre d’assaut tout un mois. Ainsi, chaque mois de mars, les femmes sont célébrées et plusieurs sensibilisations sont faites autour de leurs droits.
Cette année, l’ONU nous invite à mouiller les maillots, à bouger les lignes pour que toutes les femmes et filles aient leur autonomisation, bénéficient d’une égalité dans la société et voient leurs droits respectés. Par le passé, des actions concrètes ont été faites et qui ont des impacts significatifs. Aujourd’hui, dans le domaine de la science, les femmes se révèlent, les filles ont commencé à avoir accès de façon équitable à l’éducation et c’est un point positif qui rassure d’un avenir radieux.
Mais des défis persistent. Plusieurs questions demeurent sur les lèvres. Certes une journée qui ne cesse de prendre d’ampleur, mais les amalgames et incompréhensions ont-ils vraiment changées ? Si véritablement tout ce qui est dit chaque 08 mars était sincère, les femmes ne seraient-elles pas moins vulnérables et marginalisées ? Sinon, dans les milieux ruraux, le constat est toujours amer. Des femmes à qui on rappelle qu’elles n’ont pas droits aux terres. Et que dire de celles violentées et violées sexuellement, émotionnellement et physiquement chaque jour ? Encore du pain sur la planche.
Aujourd’hui, il est encore plus urgent d’agir. Plus important de faire du concret et d’aller au-delà des paroles. Et la balle semble être toujours dans le camp des décideurs.
Faites encore mieux !
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Jean-Baptiste HONTONNOU
