FAUX MÉDICAMENTS VÉTÉRINAIRES

Ces faux médicaments vétérinaires sont vendus sans autorisation.

L’UEMOA mise sur la solidarité des Etats pour une lutte réussie

Réunis à Lomé le 2 juillet 2025, les pays membres de l’UEMOA ont décidé d’agir ensemble contre les faux médicaments vétérinaires. Ces produits dangereux menacent les animaux, les éleveurs et la santé publique. Une stratégie commune est lancée pour mieux contrôler les marchés et protéger l’élevage.

Ces faux médicaments vétérinaires sont vendus sans autorisation.

Lomé, capitale du Togo, a accueilli la 6ᵉ réunion biennale de l’UEMOA. Au centre des échanges : la lutte contre les médicaments vétérinaires frauduleux. Ces produits, souvent fabriqués dans des lieux non contrôlés, circulent dans les marchés de l’espace UEMOA et causent de nombreux dégâts.

Ces faux médicaments vétérinaires sont vendus sans autorisation. Ils ne soignent pas les animaux et peuvent même aggraver les maladies. Des produits de mauvaise qualité, mal conservés, ou mal dosés, finissent par mettre en danger les animaux, les éleveurs et les consommateurs.

Dans certains pays comme le Togo, où l’élevage représente 16 % du PIB agricole, le danger est encore plus grand. Les pertes économiques sont lourdes, et la sécurité alimentaire est menacée. Face à ce problème, l’UEMOA a décidé de réagir rapidement.

Ces faux médicaments vétérinaires sont vendus sans autorisation.

Un budget de plus de 200 millions de FCFA est mobilisé. Il servira à mieux contrôler les médicaments autorisés sur le marché, à former les agents de contrôle et à renforcer les équipements dans les laboratoires. L’objectif est de garantir la qualité des produits vétérinaires.

À Lomé, les pays membres ont pris plusieurs décisions : intensifier les contrôles, retirer les médicaments non autorisés, surveiller les effets indésirables, et harmoniser les règles entre les pays. Le ministre togolais chargé des ressources animales a insisté sur l’importance de l’union entre les États.

Cette réunion a aussi permis de revoir les lois en vigueur depuis quinze ans. L’UEMOA veut améliorer ce qui ne fonctionne pas, impliquer les laboratoires, et travailler avec des entreprises pharmaceutiques responsables. L’objectif est clair : protéger les éleveurs et les consommateurs.

Lomé devient ainsi le point de départ d’un nouveau combat. Derrière chaque médicament bien contrôlé, c’est toute une filière animale qui est protégée. L’UEMOA montre sa détermination à mettre fin aux faux médicaments vétérinaires.

Lire aussi : GESTION DURABLE DES PESTICIDES : La FAO forme les cadres préfectoraux pour transformer l’agriculture togolaise

Innocent AGBOESSI

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