Levée d’interdiction de la sortie des produits vivriers du Bénin

Le gouvernement béninois, à travers le ministère de l’Industrie et du Commerce, a annoncé la fin des mesures d’interdiction d’exportation qui avaient été mises en place en 2024 pour garantir la sécurité alimentaire sur le territoire national.

Les précisions du gouvernement

Le gouvernement a levé l’interdiction de sortie des produits vivriers par voie terrestre, à travers une correspondance en date du 23 juin 2025. Cette mesure, prise initialement par arrêté interministériel pour une durée de six mois, a pour but de préserver la sécurité alimentaire nationale et à alimenter les industries agroalimentaires locales.

 

Le gouvernement béninois, à travers le ministère de l’Industrie et du Commerce, a annoncé la fin des mesures d’interdiction d’exportation qui avaient été mises en place en 2024 pour garantir la sécurité alimentaire sur le territoire national.

Face à la presse ce vendredi 4 juillet 2025, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, est revenu sur les motivations ayant conduit à la levée de cette interdiction. Selon lui, l’objectif principal de cette décision est de permettre aux producteurs de tirer un réel profit de leur labeur. « Nous voulons que nos producteurs s’enrichissent », a déclaré le secrétaire général adjoint du gouvernement. Il a ensuite souligné que ces derniers « souffrent beaucoup pour nous nourrir ». Pour lui, dans ces cas, il est nécessaire de leur offrir des débouchés lucratifs lorsque leur production excède les besoins nationaux. « Quand ils font plus que nos besoins de consommation, il faut qu’ils s’enrichissent », a appuyé Wilfried Léandre Houngbédji.

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Il a souligné que la décision de l’exécutif vise à faire en sorte que les producteurs ne s’enrichissent pas au détriment de tous les Béninois et du pays. « On a décidé de faire en sorte que lorsque la campagne agricole s’achève, […] les premiers mois servent à fournir les usines en intrants et le marché national », a laissé entendre le porte-parole du gouvernement.

Toutefois, Wilfried Léandre Houngbédji a tenu à rassurer que cette ouverture ne se fera pas au détriment de la souveraineté alimentaire ni des besoins industriels du pays. « Si on produit et qu’on exporte tout, c’est en vain qu’on aurait installé les usines », a-t-il rappelé, évoquant la période où la quasi-totalité de la production vivrière quittait clandestinement le territoire.

 

Vignon Justin ADANDE

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