TRAÇABILITE ANIMALE

Entre 2015 et 2023, la filière porcine ivoirienne a été durement éprouvée par cinq épizooties de peste porcine africaine (PPA), occasionnant des pertes directes estimées à 9,2 milliards FCFA (environ 15 millions $).

La Côte d’Ivoire mise sur un système pour contenir les épizooties et sécuriser l’élevage

Entre 2015 et 2023, la filière porcine ivoirienne a été durement éprouvée par cinq épizooties de peste porcine africaine (PPA), occasionnant des pertes directes estimées à 9,2 milliards FCFA (environ 15 millions $). En avril 2024, un nouveau foyer a été déclaré dans le département de Daloa (Centre-Ouest), contraignant les services vétérinaires à l’abattage de plus de 100 000 porcs, pour un coût économique évalué à 20 milliards FCFA. Face à cette situation alarmante, le ministère des Ressources animales et halieutiques mise désormais sur la traçabilité des animaux pour contenir les épizooties et sécuriser le secteur de l’élevage.

Entre 2015 et 2023, la filière porcine ivoirienne a été durement éprouvée par cinq épizooties de peste porcine africaine (PPA), occasionnant des pertes directes estimées à 9,2 milliards FCFA (environ 15 millions $).

Le 29 septembre dernier, un protocole d’accord a été signé avec Vet’Tronic, une entreprise française spécialisée dans l’identification électronique animale par puces. Selon le communiqué dudit ministère, ce partenariat marque le lancement d’un projet pilote d’identification et d’enregistrement des animaux de rente et de compagnie sur l’ensemble du territoire national.

« L’identification des animaux est une obligation légale en Côte d’Ivoire. Elle constitue le seul moyen officiel de reconnaître le propriétaire d’un animal et d’établir un lien formel entre les deux », rappelle le ministère.

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Entre 2015 et 2023, la filière porcine ivoirienne a été durement éprouvée par cinq épizooties de peste porcine africaine (PPA), occasionnant des pertes directes estimées à 9,2 milliards FCFA (environ 15 millions $).

En effet, l’objectif est de mettre en place un dispositif capable d’assurer la traçabilité sanitaire, de renforcer la sécurité des populations, de protéger l’environnement et d’encadrer les pratiques commerciales et les importations.

Si le calendrier du projet pilote reste à préciser, les autorités espèrent transformer la gestion de la santé animale en un système intelligent, préventif et réactif, afin de réduire les pertes économiques, d’accroître la résilience du secteur et de mieux répondre aux menaces d’épizooties.

Vignon Justin ADANDE

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