L’ATDA 7 évalue à mi-parcours la campagne 2025 et se projette pour 2026

L’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA 7) a organisé, à la Direction Départementale de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche du Mono, une session stratégique à mi-parcours avec les acteurs de la filière œufs de consommation.

(Un taux d’exécution de 60 % pour les recommandations de novembre 2024)

L’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA 7) a organisé, à la Direction Départementale de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche du Mono, une session stratégique à mi-parcours avec les acteurs de la filière œufs de consommation. Cette rencontre, d’une durée de deux jours, s’inscrit dans le cadre du suivi régulier des campagnes agricoles afin de garantir l’atteinte des objectifs de productivité, de revenus et de sécurité alimentaire.

L’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA 7) a organisé, à la Direction Départementale de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche du Mono, une session stratégique à mi-parcours avec les acteurs de la filière œufs de consommation.

Dès l’ouverture des travaux, le Directeur Général de l’ATDA 7 Prospère Agossou Sagbo a planté le décor en rappelant l’objectif central de cette session : « Il était nécessaire qu’on puisse se revoir, comme à notre habitude, pour mesurer le chemin parcouru, revisiter les difficultés survenues et évaluer si les solutions préconisées en début de campagne portent déjà leurs fruits. » Il a insisté sur l’importance d’un effort collectif pour que le reste de la campagne soit couronné de succès.

Présent à cette session, le Conseiller Technique à la Promotion de l’Élevage et de la Pêche, représentant le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Boubacar Djaouga a salué la régularité des rencontres initiées par l’ATDA 7, tout en lançant un appel fort aux familles d’acteurs. Il a exhorté les différents intervenants de la chaîne de valeur à prendre davantage au sérieux ces moments d’échange et de co-construction, surtout dans le contexte des politiques gouvernementales d’interdire des importations de volaille congelée. « L’interdiction annoncée de l’importation de volaille congelée doit nous réveiller. Il est temps que les acteurs montrent leur capacité à répondre aux besoins du marché local. »

FILIÈRE LAIT EN AFRIQUE DE L’OUEST

Le représentant de l’Interprofession Avicole du Bénin, Justin Adoussibah tout en saluant l’organisation, a encouragé les participants à s’investir pleinement dans les discussions pour que des recommandations exploitables puissent émerger au profit de la filière. Malgré les constats critiques, le ton est resté globalement optimiste. « Je garde espoir qu’au regard de l’engagement de chacun de nous, les objectifs que nous poursuivons seront atteints », a insisté le Directeur Général de l’ATDA 7, en clôturant son intervention d’ouverture.

Un taux d’exécution global de 60 % pour les recommandations de l’année dernière

Selon le point sur la mise en œuvre du plan de campagne 2025-2026, quatre recommandations majeures avaient été formulées lors de la session précédente en novembre 2024. Jusqu’au 31 mai 2025, deux de ces quatre recommandations ont été pleinement exécutées, portant ainsi le taux global d’exécution à 60 %. Les parties prenantes ont salué cet engagement, tout en appelant à plus de rigueur pour les recommandations restantes, jugées structurantes pour la filière.

Une campagne en progression par rapport à l’année précédente

Pour la campagne 2025-2026, plusieurs actions ont été menées par les acteurs de la filière dans le cadre du Plan de campagne élaboré en amont. Selon le point présenté, le niveau global d’exécution des actions prioritaires, tous regroupements confondus, a atteint 53,4 % fin mai 2025, contre 52,6 % à la même période en 2024. Cette performance est jugée encourageante, bien que des écarts subsistent selon les régions et le niveau d’implication des acteurs. Les objectifs de production fixés par les Plans de Développement Agricole (PDA) sont progressivement en train d’être atteints, grâce à une synergie entre les exploitants, les services techniques et les autorités sanitaires.

Amélioration du contexte sanitaire et interventions renforcées

La période d’évaluation (janvier à mai 2025) s’est déroulée dans un environnement relativement stable, marqué par une faible prévalence des maladies courantes, contrairement aux deux précédentes campagnes. Ce contexte a favorisé la conduite des activités sanitaires, notamment la saisie d’œufs impropres à la consommation et de poussins d’un jour en provenance du Nigéria ; la délivrance de certificats de salubrité pour 55 516 plateaux d’œufs produits dans le département de l’Ouémé ; 45 opérations de contrôle qualité ont été menées, touchant 18 distributeurs grossistes. 24 500 plateaux d’œufs et 2 350 poulets de chair ont été inspectés.

Conformément à la note de service n°120/MAEP/DC/SGM/DPAF/CJ/DE/SA du 30 mai 2022, la responsabilité de la vaccination a été transférée aux vétérinaires mandataires. La campagne de vaccination contre la maladie de Newcastle a permis d’atteindre, 5 121 volailles vaccinées dans l’Atlantique ; 3 293 dans l’Ouémé et 38 010 dans le Mono. Cette ceinture vaccinale vise à limiter les risques épizootiques tout en sécurisant les productions.

Malgré les résultats encourageants, certaines difficultés persistent, notamment dans la coordination inter-acteurs, la couverture sanitaire de certaines exploitations et la gestion des intrants avicoles.

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Justin ADANDE

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