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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

COMMERCIALISATION DU CASSOULET AU MARCHÉ DANTOKPA: Une légumineuse qui bat le record en période de fête

 COMMERCIALISATION DU CASSOULET AU MARCHÉ DANTOKPA: Une légumineuse qui bat le record en période de fête

Pendant les périodes de fêtes de fin d’année, le cassoulet est l’un des repas le souvent prisé par les ménages. Cet intérêt si particulier à cette céréale se justifie à plusieurs égards. De la vendeuse au consommateur final, tous tentent d’expliquer la raison. 

Du cassoulet exposé  au marché

Stag.Oyéyèmi AGANI

Le cassoulet, qui s’appelle encore au 17e siècle estouffet, prend au 18e siècle, le nom de cassoulet. Le cassoulet a sa spécialité propre à lui. En effet, il se fait plus remarquer sur le marché en période de fête et bat très souvent le record parmi tant d’autres mets. Une légumineuse pas comme les autres qui prend tout son temps avant de paraître, ceci durant onze mois en raison de la durée de sa semence. Pour cela, il n’est disponible sur le marché en quantité qu’à partir de décembre. C’est ce qui favorise d’ailleurs sa consommation pendant les fêtes. Selon Mme Bada, vendeuse de cassoulet au marché dantokpa, « la consommation du cassoulet en période de fête, permet aux consommateurs d’hériter une année de plus ». C’est une céréale qui se fait très rare, qui est aimé, mais qui est sous deux formes : le faux communément appelé « égba monlou (Adja) » et le vrai appelé « doï ». Cependant, il n’y a pas de vente cette année que les années antérieures bien que c’est le repas le plus apprécié dans certaines familles. Pour Dominique Boko, docteur en géographie, « c’est le plat national. Si tu ne prépares pas le cassoulet le 1er janvier, tu n’as pas fêté ». Caroline Zoungnon va dans le même sens qu’elle en affirmant : « Ce n’est pas un truc à préparer tous les jours. Ça a sa particularité et fait le buzz les jours de fêtes, surtout que c’est vraiment cher. Aussi, c’est très bon d’en consommer pour changer le goût de ce que nous mangeons au quotidien ». Par ailleurs, la production excessive du coton, du soja, de l’anacarde et autres explique sa cherté sur le marché. Ce qui n’avantage pas vraiment les vendeuses, qui espèrent quand même qu’avant le nouvel an, il y aura une nette amélioration. Rappelons qu’actuellement le kilo du cassoulet est à 3 000 f. 

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