PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
FABRICATION DU COMPOSTE : Une bonne pratique agro-écologique adoptée par la coopérative VANKAN
Dans la quête de la réhabilitation des sols pour une agriculture durable et inclusive, le compostage apparaît comme une solution simple et écologique. Cette pratique, qui fait le quotidien de la coopérative Vankan dans la commune de Zogbodomey, permet de transformer les déchets organiques en un amendement naturel riche en nutriments, bénéfique pour les sols et l’environnement.
Opportune AHITCHEME
Le compostage est un processus biologique où les matières organiques sont décomposées par des micro-organismes en présence d’oxygène. Les matières comme les restes de cuisine, les déchets de jardin, les cartons et les papiers non traités se transforment en humus, une substance riche en nutriments. C’est le résultat d’un processus naturel, qui transforme certains déchets en super-engrais pour potager et fleurs. Dans un compost, l’on met tout ce qui est biodégradable. Dans la commune de Zogbodomey, précisément chez la Coopérative VANKAN, il existe une manière spécifique de fabriquer le Compost. « Avant de faire le compost chez nous, on prend la cendre, les résidus d’herbe, la bout de vache, la bout de poule, en plus de l’eau. C’est avec ces cinq (05) éléments que nous fabriquons le compost. Mais pour le faire, il faut impérativement deux (02) grandes bâches. L’une d’elle est utilisée pour effectuer le mélange des ingrédients pour le compost et l’autre, pour couvrir après fabrication du compost afin de lui procurer de la chaleur. Si le compost n’est pas chaud quelques heures après sa préparation, c’est que sa fabrication est ratée », explique Dague Germain, membre de la coopérative VANKAN.
En effet, le temps de maturation du compost dure environ quatre (04) mois selon les matériaux et les conditions de production. Un compost à maturité, doit être de couleur brunâtre et est caractérisé par une odeur de terre mouillée. Le produit mûr est friable et les composts d’origine ne sont plus reconnaissables. Lorsque le compost est mûr, on l’achemine directement aux champs ou soit, on le met dans des sacs pour conservation. Ses sacs doivent être gardés sous l’arbre en période sèche et mis sous abris en saison pluvieuse.
En guise d’utilisation, confient-ils (membres de vankan), il faut utiliser 10 tonnes de fumure par hectare, soit une brouette de 10 kg de Compost par 10 m². À la préparation du sol, ils mettent 5 tonnes à l’hectare et procèdent à un léger enfouissement par grattage du sol à la houe occidentale en faisant un labour croisé. En maraichage par contre, il est possible d’utiliser le compost directement dans les cultures.
2 Comments
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