PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
DÉPENDANCE AUX ÉNERGIES FOSSILES : La COP 28 risque de ne pas trouver le vrai antidote
Après une semaine de discussion à la Conférence des Parties 28 à Dubaï, des doutes s’installent déjà dans la tête des observateurs du monde par rapport à l’épineux débat sur les énergies fossiles. Pourtant, elles sont responsables des deux tiers du réchauffement sur la terre. À quel jeu jouent ces puissances énergétiques et industrielles mondiales ?
Stag Watson SAMA
Les représentants de près de 200 pays à la COP 28 ont débattu jusqu’au soir du mardi 5 décembre 2023 sur le point le plus complexe du projet d’accord. Ce dernier concerne les trois énergies fossiles que sont le pétrole, le gaz naturel et le charbon. Les trois énergies fossiles ensemble font 80% des énergies consommées. Par ailleurs, le pétrole est une source économique de consommation importante dans le monde avec un peu plus de 30% d’énergies. Il est omniprésent dans les secteurs routier, aérien et maritime, car ce dernier occupe 90% à 100% d’utilisation. Et dans la pétrochimie, il est transformé en plastique (bouteilles, chaussures etc). Alors que les pays non occidentaux consomment 53 à 54% de cette énergie, c’est aussi un bitume connu pour les routes, les milliers d’objets fabriqués présents au quotidien. Malheureusement, ces géants producteurs du pétrole jouent aux trouble-fêtes dans les prises de décisions pour l’abandon de ces énergies afin d’aller vers la transition écologique.
Une hypocrisie qui continue de planer sur le monde
« Le monde ne peut se passer massivement et rapidement du pétrole car le monde est assoiffé de cette énergie. Les pays en développement en demandent un peu plus »
affirme Francis Perrin, spécialiste des problématiques énergétiques. Contre toute attente, l’Arabie Saoudite s’est opposée à toute mention d’énergie fossile. Selon les mots des participants à la réunion, son représentant lançait qu’il ne repasserait pas sur « le traumatisme d’expliquer sa position sur l’énergie ». De l’autre côté, la Chine, l’Inde et le groupe arabe ont demandé simplement de supprimer le paragraphe sur l’énergie. Et la Russie, de son côté, a demandé que le gaz naturel soit reconnu comme « énergie de transition ». Toutes ces réactions démontrent la mauvaise foi de ces décideurs et la voie libre à la progression du réchauffement climatique. Un comportement montrant que ces pays sont présents uniquement pour l’intérêt particulier que celui général de sauver la planète et ces constituants. Néanmoins, l’Union Européenne souhaite « que cette COP marque le début de la fin des énergies fossiles » a répété ce 6 décembre le commissaire européen chargé du climat, Wopke Hoekstra. Un souhait qui, à la vue des diverses réactions de ces lobbys, n’augure rien d’intéressant et que la situation risque de se compliquer un peu plus les années à venir malgré l’appel émis par l’ONU à l’endroit de ces nations avant et au début de cette COP. Cela explique simplement la dépendance du monde aux énergies fossiles surtout au pétrole et que l’objectif est loin d’être atteint. Aussi, cette manière d’agir des puissances mondiales fait montre d’une hypocrisie bien caricaturée.
Cependant, malgré tout, Fabrice Perrin garde espoir. Il pense que les énergies fossiles pourront être diminuées si l’interdiction des engins à moteur thermique au profit de celui électrifié est adoptée. Aussi, l’utilisation des biocarburants fabriqués à base des déchets agricoles. L’avenir de la planète est donc entre les mains des décideurs du monde (les lobbys et les grands pays industriels).
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