D’après le rapport « La situation des femmes dans les systèmes agroalimentaires » de la FAO, les femmes continuent de rencontrer de grandes difficultés pour accéder aux ressources essentielles dans l’agriculture. Cette inégalité, persistante dans de nombreux pays, freine le développement des systèmes agroalimentaires malgré les réformes entreprises depuis dix ans.

L’accès aux ressources essentielles reste un combat pour les femmes

D’après le rapport « La situation des femmes dans les systèmes agroalimentaires » de la FAO, les femmes continuent de rencontrer de grandes difficultés pour accéder aux ressources essentielles dans l’agriculture. Cette inégalité, persistante dans de nombreux pays, freine le développement des systèmes agroalimentaires malgré les réformes entreprises depuis dix ans.

D’après le rapport « La situation des femmes dans les systèmes agroalimentaires » de la FAO, les femmes continuent de rencontrer de grandes difficultés pour accéder aux ressources essentielles dans l’agriculture. Cette inégalité, persistante dans de nombreux pays, freine le développement des systèmes agroalimentaires malgré les réformes entreprises depuis dix ans.

L’accès aux ressources reste l’un des principaux obstacles pour les femmes dans l’agriculture. Selon le rapport de la FAO, dans 40 des 46 pays disposant de données fiables, les hommes possèdent plus de terres et bénéficient d’un meilleur accès aux outils de production. Cette différence structurelle limite le potentiel économique des femmes et freine le développement des systèmes agroalimentaires.

Les différents facteurs qui constituent des obstacles

La terre est le premier verrou à franchir. Les droits fonciers des femmes sont protégés par la loi dans seulement la moitié des pays. Dans de nombreuses régions, les hommes détiennent deux fois plus de droits fonciers que les femmes. Ce déséquilibre rend difficile l’investissement agricole et fragilise la sécurité alimentaire.

L’accès à l’irrigation représente un deuxième obstacle. Les écarts entre hommes et femmes dans l’utilisation des ressources en eau n’ont pratiquement pas évolué en dix ans, alors que le stress hydrique s’accentue avec le changement climatique. Dans plusieurs pays, les femmes peinent à louer du matériel de pompage ou à obtenir l’usage de puits, en partie à cause d’un accès limité aux réseaux agricoles et aux informations techniques.

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Le constat alarmant dans divers domaines

Il faut noter que le fossé se constate aussi dans le domaine de l’élevage. Dans la majorité des pays, les ménages dirigés par des hommes possèdent plus de bétail, notamment les grands ruminants, essentiels pour les revenus et la résilience des familles rurales.

Les inégalités concernent également les intrants et technologies agricoles. Semences améliorées, engrais, machines et services de conseil profitent davantage aux hommes. Les femmes restent moins équipées, même si elles ont montré leur capacité à adopter de nouvelles technologies lorsque les conditions sont favorables.

Quelques progrès apparaissent dans le domaine numérique. L’écart entre hommes et femmes dans l’usage de l’internet mobile a diminué dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Des plateformes numériques au Bangladesh ou en Ouganda ont permis à de nombreuses agricultrices d’accéder au financement et aux marchés.

La FAO rappelle que ces inégalités ne sont pas seulement une question de justice sociale. Elles constituent un frein majeur au développement agricole mondial. Améliorer l’accès aux ressources pour les femmes est essentiel pour accroître la productivité, réduire la pauvreté et construire des systèmes agroalimentaires plus solides et résilients.

Innocent AGBOESSI

 

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