Bye bye Novembre bleu

Il y a cinq ans naissait une étincelle, une vision nourrie de terre rouge, d’horizons verts et de sueurs paysannes. Cinq ans déjà que notre voix s’élève pour raconter la dignité des champs, l’espérance des villages, la force des communautés. Rien de cela n’aurait été possible sans vous.

Et après ?

Novembre vient de tirer sa révérence, emportant avec lui les campagnes, les rubans bleus, les posts de sensibilisation et les engagements médiatiques, même timides, autour de la santé masculine. Mais si les affiches se décrochent, une vérité demeure : la lutte, elle, ne devrait pas s’arrêter au calendrier.

Il y a cinq ans naissait une étincelle, une vision nourrie de terre rouge, d’horizons verts et de sueurs paysannes. Cinq ans déjà que notre voix s’élève pour raconter la dignité des champs, l’espérance des villages, la force des communautés. Rien de cela n’aurait été possible sans vous.

Chaque année, Novembre Bleu nous rappelle l’urgence de parler du cancer de la prostate, un sujet encore trop souvent murmurés entre hommes, minimisé, repoussé, ignoré. Pourtant, diagnostiquer tôt, c’est sauver des vies. Les chiffres sont implacables et la prévention reste notre meilleure arme.

Mais réduire Novembre Bleu à cette seule maladie serait oublié l’essentiel. Il porte en réalité un message beaucoup plus large, presque un cri du cœur adressé aux hommes. Un appel à prendre soin d’eux, à briser le mythe de l’invincibilité masculine, à consulter avant que le corps ne crie grâce.

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Alors, que faire une fois les projecteurs éteints ? Continuer. Continuer à parler. Continuer à prévenir. Continuer à se faire dépister. Continuer à écouter nos corps et nos émotions. Continuer, surtout, à rappeler à chaque homme que prendre soin de soi n’est pas un signe de faiblesse, mais un acte de courage.

Novembre bleu s’achève, mais la vie, elle, ne suit pas de campagne de communication. C’est maintenant, en décembre comme en juin, que tout se joue.

Parce qu’un mois de sensibilisation ne changera jamais autant que douze mois d’engagement.

Par Jean-Baptiste HONTONNOU

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