Unité de transformation de riz moderne et conforme aux standards d’hygiène à Tanda
Les investissements du Fonds National de Développement Agricole (FNDA), soutenu par la Coopération Suisse, prennent forme sur le terrain. Dans la commune de Cobly, la coopérative des producteurs de riz de Tanda bénéficie désormais d’une nouvelle unité de transformation de riz moderne, construite pour répondre aux besoins croissants de la filière.
D’un coût global de 109 747 466 FCFA, ce projet est financé à hauteur de 93 507 466 FCFA par le FNDA et la Coopération Suisse, avec une contribution de 16 240 000 FCFA des bénéficiaires. L’infrastructure comprend un bâtiment abritant une décortiqueuse, un forage équipé d’un mini-château d’eau, une aire de séchage, une clôture de sécurité du site ainsi que du matériel complémentaire dont un peson de 150 kg et cinq bâches de séchage.
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Comme toutes les infrastructures modernes de transformation, cette unité a été conçue selon le principe de la marche en avant. Autrement dit, la circulation du riz, depuis la réception des paddy jusqu’à la sortie du riz décortiqué, se fait dans un seul sens jusqu’au magasin de stockage. Cette organisation permet d’assurer une meilleure hygiène, une productivité accrue et une qualité constante du riz transformé. Lors de la réception, les femmes transformatrices de la Coop-Riz ont exprimé leur satisfaction et leur reconnaissance envers le FNDA et ses partenaires. Au nom des bénéficiaires, Alphonse Lamboli, représentant de la Coopérative Villageoise de Producteurs de Riz (CVPR) de Tanda a salué ce projet porteur de valeur ajoutée.
« Cette infrastructure permettra aux femmes de mieux sécher, décortiquer et transformer le riz de Tanda. Tel que c’est construit, les femmes pourront dès aujourd’hui commencer le travail et gagner beaucoup de marchés », a-t-il témoigné.
Le FNDA démontre ainsi que son appui ne se limite pas au financement, mais s’étend à la modernisation des outils de production et à la promotion des bonnes pratiques dans les chaînes de valeur agricoles. Une nouvelle preuve que les subventions du FNDA transforment concrètement l’agriculture béninoise.
Maëlle ANATO
