Au Nigeria, la FAO lance un projet ambitieux de restauration de 18 800 hectares de terres agricoles pour renforcer la culture du cacao et du palmier à huile. Cette initiative vise à promouvoir une agriculture durable et à attirer des investissements massifs dans ces filières essentielles pour l’économie locale.
Le Nigeria, premier producteur d’huile de palme en Afrique et troisième fournisseur de cacao après la Côte d’Ivoire et le Ghana, bénéficie d’un projet de la FAO visant à restaurer 18 800 hectares de terres agricoles. L’initiative cible 10 800 hectares dans l’État de Cross River et 8 000 hectares dans l’État d’Ondo.
Selon NifesimiOgunkua, spécialiste du changement climatique à la FAO, ce projet est financé par le Fonds pour l’environnement mondial (GEF). Il prévoit la mise en place de pratiques agricoles durables pour la culture du cacao et du palmier à huile. L’objectif est également d’attirer plus de 200 millions de dollars d’investissements privés et publics pour renforcer ces filières.
D’après Iyabo Mustapha, directrice adjointe des terres, de l’environnement et du changement climatique au ministère fédéral de l’Agriculture, cette initiative aidera les agriculteurs à se conformer aux exigences du règlement européen sur la déforestation (EUDR), qui entrera en vigueur en 2026.
Le cacao, pilier des exportations agricoles nigérianes, a généré 759 millions de dollars de recettes en 2023. Ce projet de la FAO vise donc à garantir la compétitivité de la filière tout en assurant une gestion durable des terres agricoles.
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INNOCENT AGBOESSI
