PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
L’ENTREPRENARIAT DANS LA FILIERE ANANAS AU BENIN : Un levier pour la lutte contre le chômage juvénile grandissant
La jeunesse constitue le socle du développement de toute nation. Mais force est de constater dans nombre de pays africains tout comme le Bénin que la plupart des jeunes, à l’issue de leur formation, sont confrontés au problème de chômage. Pourtant, il existe des domaines comme celui de l’agriculture dans lesquels la couche juvénile peut investir et en tirer profit en peu de temps. Comment les jeunes doivent-ils alors s’y prendre ? Quels sont les sous-secteurs agricoles qu’ils peuvent embrasser ? En quoi l’entreprenariat agricole contribue-t-il à la création d’emplois gage de développement ?
Yélian Martine AWELE
L’entreprenariat agricole est la création d’entreprises spécialisées dans la production, la transformation et la commercialisation des produits agricoles végétaux ou animaux. « Il garantit aux jeunes un emploi durable », selon Pierre Boutokpo, Agronome et Titulaire d’un master au pôle de formation Volontariat-entrepreneuriat-développement (Ved) de l’Université d’Abomey-Calavi. Un entrepreneur agricole assure aussi la transformation et la production. Recouvrant toutes les activités, l’entrepreneuriat agricole, dit-il – concourt à la création de valeurs (richesse, emploi). « C’est la seule voie pour sortir les jeunes du chômage », a-t-il ajouté. Face aux problèmes d’emplois, « nous avons compris que les jeunes peuvent s’investir dans l’entreprenariat agricole pour se créer un emploi et aussi recruter d’autres personnes. »
Important à notifier, l’entrepreneuriat agricole nécessite assez de moyens. Avant tout, entreprendre dans un domaine notamment agricole nécessite d’abord « de la passion, de la rigueur, de la motivation, et un esprit ouvert aux critiques. » Toutes ces valeurs précèdent les moyens. Il faut également détenir certaines compétences clés afin de diriger une équipe, mais aussi pour pouvoir produire. A cela s’ajoute un fort investissement.
« En tant que jeunes nous devons cultiver des valeurs telles que l’intégrité, la persévérance, l’humilité, l’amour du travail bien fait afin de faire face à certaines difficultés inhérentes à l’entrepreneuriat »,
a-t-il indiqué. Ayant fait un master en Entreprenariat agrobusiness et ingénierie coopérative, le spécialiste, pour ce qui le concerne, donne ce témoignage : « C’est ma passion pour l’agriculture et mon expérience de jeune agronome qui m’ont amené à m’intéresser à l’entreprenariat agricole ». En vérité, l’agriculture constitue la principale source de revenus pour les populations rurales dans les pays en développement comme le Bénin. Il poursuit en précisant : « Après ma formation à la Faculté des sciences agronomiques (Fsa), spécialité production végétale, je me suis rendu compte que l’ananas est une culture rémunératrice et prometteuse. »
En effet, « l’ananas est le deuxième fruit tropical dans le commerce mondial et il contribue à plus de 20% de la production mondiale de fruits tropicaux avec plus de 24,8 millions de tonnes en 2013 ». Selon les analyses faites par les Experts agricoles, « il constitue l’une des cultures sur lesquelles le Bénin peut se baser pour améliorer ses recettes d’exportation. L’ananas représente également une source de revenus pour les exploitants agricoles et une des filières où les jeunes diplômés sans emploi peuvent construire leur avenir ». En Afrique de l’Ouest, le Bénin est le deuxième plus grand producteur d’ananas. Notre pays est le plus grand producteur mondial d’ananas « Pain de Sucre », variété sucrée, douce et de couleur distincte – a renseigné l’agronome avant de compléter ses propos en ces termes :
« De nos jours, la demande des consommateurs de l’ananas et ses produits dérivés est de plus en plus croissante dans le monde entier. C’est donc convaincu des avantages que regorge le secteur d’ananas et au regard des ambitions du gouvernement béninois qui en a fait une des filières prioritaires dans son programme de relance du secteur agricole, que nous prônions le développement de cette filière. »
Pareil pour la pisciculture, le maraichage, le manioc, le coton, l’aviculture, la production des fruits et légumes locaux. « Autant de filières qui peuvent intéresser les jeunes s’ils veulent véritablement contribuer à réduire le fléau du chômage. Car, qu’il vous souvienne, les jeunes sont l’avenir de la nation de demain. Ce que les dirigeants attendent des jeunes pour pouvoir les accompagner, à mon avis, c’est la motivation et leur engagement », a appuyé François Agbangla, agronome.
Somme toute, l’entrepreneuriat agricole concourt à la création d’emplois pour les jeunes et contribue tous azimuts à la lutte contre le chômage au Bénin.
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