Restitution d’une étude sur les conflits fonciers

Le Programme ACMA3 (Approche Communale pour le Marché Agricole, phase 3) à lancé un atelier de restitution d’une étude sur les causes, manifestations et conséquences des conflits fonciers dans les zones d’intervention du programme ACMA3

ACMA3  mobilise les acteurs pour des solutions durables

Le Programme ACMA3 (Approche Communale pour le Marché Agricole, phase 3) a lancé un atelier de restitution d’une étude sur les causes, manifestations et conséquences des conflits fonciers dans les zones d’intervention du programme ACMA3. L’atelier s’est déroulé à Paouignan, commune située dans le département des Collines au Bénin, du 25 au 26 septembre 2024.

Le Programme ACMA3 (Approche Communale pour le Marché Agricole, phase 3) à lancé un atelier de restitution d’une étude sur les causes, manifestations et conséquences des conflits fonciers dans les zones d’intervention du programme ACMA3

‎Pour mieux comprendre les conflits liés à la terre en milieu rural et leurs conséquences, le programme ACMA3 a mené une étude de terrain dans ses zones d’intervention. Cette étude visait à identifier les causes, la nature, les formes et les conséquences de ces conflits qui freinent la paix et le développement.

‎Une rencontre de restitution a été organisée les 25 et 26 septembre 2024 à Paouignan, réunissant une soixantaine d’acteurs : agriculteurs, élus locaux, services fonciers, tribunaux de conciliation et autres partenaires. L’objectif de cet atelier était de discuter des résultats de l’étude et de construire ensemble une stratégie durable de gestion des conflits fonciers.

Les causes des conflits fonciers

‎Les conflits fonciers sont nombreux et prennent différentes formes. Ils concernent souvent la possession des terres agricoles et provoquent des tensions qui nuisent à la production agricole, à la sécurité alimentaire et à la cohésion sociale. Selon Rassidatou Moustapha, adjointe au chef du programme ACMA3, ces conflits, notamment ceux entre agriculteurs et éleveurs, ont été identifiés dès le début du programme comme un frein majeur au développement local.

‎Pour mener cette étude, ACMA3 a travaillé avec plusieurs acteurs clés : les communes, les intercommunalités, les agriculteurs, les Bureaux Communaux du Domaine et du Foncier (BCDF), et les tribunaux de conciliation. Cette collaboration a permis de croiser les points de vue et de mieux comprendre la réalité sur le terrain.

Approches de solutions pour résoudre les conflits fonciers

‎Pierre AHOLOUKPE, chef intérimaire du bureau de l’ANDF à Djougou, a rappelé que ces bureaux travaillent en lien étroit avec les Comités de Gestion Foncière, les Sections Villageoises et les tribunaux locaux pour sécuriser les terres, qu’elles soient rurales ou urbaines.

Pour Ibidon Fimin Akpo, maire de Ouèssè et président du Cadre de Concertation Intercommunal des Collines, cette initiative du programme ACMA3 est porteuse d’espoir. Il souhaite que les résultats de l’étude servent de base pour trouver des solutions concrètes et innovantes afin de prévenir ou résoudre les conflits fonciers qui bloquent le développement des communes.

‎À la fin de l’atelier, un document stratégique est attendu. Il servira à guider les futures actions pour une meilleure sécurisation foncière dans les Collines, le Borgou et la Donga, zones couvertes par le programme.

Le programme ACMA3, soutenu par l’Ambassade des Pays-Bas, est mis en œuvre par le Centre International de Développement des Engrais (IFDC), en collaboration avec Care Bénin-Togo et l’Institut Royal des Tropiques (KIT). Il s’intéresse de près au foncier agricole, un sujet très sensible en milieu rural

Mystéria ALLAHIZI (Stag)

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