L’atelier national de lancement et de formation sur le Tracking Financial Flows to Food Systems (outil 3FS) s’est tenu le jeudi 8 mai 2025 à l’hôtel Novotel de Cotonou. L’objectif principal de cet outil est de fournir aux décideurs et aux parties prenantes des éléments de preuve sur l’ampleur et la portée des flux financiers vers les systèmes alimentaires, aux niveaux national et mondial.
Le Bénin vient de franchir une étape décisive dans sa marche vers une transformation durable des systèmes alimentaires. En effet, ce jeudi 08 mai à Cotonou, l’outil 3FS, entendu Tracking Financial Flows to Food Systems (3FS), a officiellement été présenté aux acteurs du MAEP, du Ministère de l’Économie et des Finances, ainsi qu’à plusieurs autres intervenants engagés à divers niveaux.
Ce fruit, issu de la coopération entre le FIDA et la Banque mondiale, avec la collaboration technique de GAIN, d’Akademiya 2063 et d’autres partenaires stratégiques, s’inscrit dans une dynamique de responsabilité mutuelle et de transformation durable des systèmes alimentaires. Selon la Directrice de la Coordination des Systèmes Alimentaires au FIDA, Nadine Gbossa, l’outil 3FS constitue une réponse concrète face aux enjeux de la malnutrition, des inégalités d’accès à une alimentation saine, mais aussi des impacts du changement climatique.
Par ailleurs, dans la même logique d’idées, Nestor Coffi, Directeur de Pays au Bénin pour la Banque Mondiale, de même que son homologue du PAM, Ali Ouattara, ont mis en lumière le bien-fondé de cette innovation, notamment en ce qui concerne la transparence des investissements alimentaires. En outre, parmi les différentes communications ayant meublé l’atelier de lancement et de formation du 3FS, la Directrice Pays au Bénin de GAIN a particulièrement insisté sur les rôles et responsabilités attendus pour un déploiement efficace de l’outil à l’échelle nationale.
L’organisation, dont elle assure le leadership, aura pour rôle principal non seulement la mise en œuvre, mais aussi l’implémentation du dispositif. En ce qui concerne les institutions béninoises, elles sont invitées à fournir les données et informations nécessaires à l’établissement de stratégies de financement fiables pour les systèmes alimentaires.
Ayant procédé au lancement de cet atelier, le ministre du MAEP, Gaston Dossouhoui, n’a pas manqué de souligner la multi-dimensionnalité de cette approche. Il a non seulement rappelé l’importance d’une étroite interaction avec les autres secteurs, mais aussi exhorté chaque acteur concerné à œuvrer à la domestication effective de l’outil.
Ainsi, cette nouvelle dynamique nourrit l’ambition du Bénin de bâtir un système alimentaire résilient, inclusif et durable. Il s’agit d’un défi à la fois national et global, que le pays entend relever avec méthode, innovation et engagement collectif.
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Maëlle ANATO
