MARCHÉ DU BÉTAIL AU BÉNIN

Au Bénin, l’élevage et la commercialisation des ruminants demeurent essentiels pour l’économie agro-pastorale. Le bulletin SIM-Bétail d’octobre 2025 révèle un mois très animé, marqué par une affluence importante d’acheteurs locaux et étrangers. Toutefois, bovins, ovins et caprins n’ont pas évolué au même rythme.

Une forte animation en octobre malgré des évolutions contrastées

Au Bénin, l’élevage et la commercialisation des ruminants demeurent essentiels pour l’économie agro-pastorale. Le bulletin SIM-Bétail d’octobre 2025 révèle un mois très animé, marqué par une affluence importante d’acheteurs locaux et étrangers. Toutefois, bovins, ovins et caprins n’ont pas évolué au même rythme.

Au Bénin, l’élevage et la commercialisation des ruminants demeurent essentiels pour l’économie agro-pastorale. Le bulletin SIM-Bétail d’octobre 2025 révèle un mois très animé, marqué par une affluence importante d’acheteurs locaux et étrangers. Toutefois, bovins, ovins et caprins n’ont pas évolué au même rythme.

En octobre 2025, les marchés à bétail du Bénin ont connu une forte animation malgré des évolutions de prix contrastées selon les espèces. Le Bulletin SIM-Bétail du mois met en évidence une dynamique soutenue dans l’ensemble des filières, avec une présence notable d’acheteurs locaux et sous-régionaux. En effet, il a été constaté une affluence importante d’acheteurs, en particulier ceux venus du Nigéria, du Niger et du Burkina Faso. Cette demande extérieure a dynamisé les marchés de Gogounou, Malanville, Kalalé, Tchaourou, Bassila et Matéri.

Les taux de vente ont atteint des niveaux très élevés dans plusieurs localités, avec par exemple 94 % à Bassila pour les bovins et 100 % à Matéri pour les ovins et caprins. Cependant, cette performance commerciale n’a pas uniformément profité à toutes les filières. Malgré une hausse des présentations (+3 %) et des ventes (+7 %) par rapport à septembre, les prix des bovins ont légèrement reculé de –2 % en glissement mensuel.

Les prix observés sont les suivants : 98 684 FCFA pour un Veau/Velle et 396 779 FCFA pour un taureau. En variation annuelle, les prix restent toutefois nettement plus élevés que l’année précédente (+19 % en moyenne), avec des hausses allant de +18 % à +32 % selon les catégories.

La baisse mensuelle s’explique par une offre abondante et des animaux souvent moins lourds que prévu. En dépit de la forte demande nigériane, les éleveurs n’ont pas bénéficié de la hausse attendue, ce qui traduit un marché en tension entre disponibilité et valorisation.

Un marché d’ovins stable malgré les variations régionales

Chez les ovins, l’offre (+22 % sur un an) et la demande (+18 %) ont progressé, mais les prix n’ont enregistré qu’un recul léger de –1 % en glissement mensuel. Les prix se sont établis entre 16 377 FCFA (Antenaise) et 50 360 FCFA (bélier).

En comparaison annuelle, les prix sont en hausse de +3 %, dans un contexte avec lequel les coûts de transport continuent de peser sur les filières. La forte demande extérieure n’a pas provoqué de flambée des prix, signe d’un marché équilibré. Matéri, avec 100 % de taux de vente, a été le marché ovin le plus dynamique du mois.

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Une filière de caprins plus résistante avec une bonne stabilité des prix

Les caprins se sont imposés comme la filière la plus dynamique du mois. Les présentations ont augmenté de +9 % et les ventes de +13 % par rapport à septembre, confirmant une attractivité croissante dans toutes les zones d’élevage. Les prix ont été globalement stables, avec cependant des mouvements internes. Il faut relever –9 % pour les chevrettes; +1% pour les boucs et chèvres et +5% au niveau des cabris. Les prix ont varié entre 13 202 FCFA pour une chevrette et 33 434 FCFA pour une chèvre. En glissement annuel, la hausse est marquée : +12 % en moyenne, principalement en raison du ralentissement des transports.

Maëlle ANATO

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