MAROC : Une hausse de 41 % dans la production de céréales

Après une campagne 2023/2024 difficile, la production céréalière du Maroc est en nette reprise pour 2025. Une bonne nouvelle pour la filière, même si les besoins du pays restent largement supérieurs à l’offre locale.

Après une campagne 2023/2024 difficile, la production de céréales du Maroc est en nette reprise pour 2025. Une bonne nouvelle pour la filière, même si les besoins du pays restent largement supérieurs à l’offre locale.

Après une campagne 2023/2024 difficile, la production céréalière du Maroc est en nette reprise pour 2025. Une bonne nouvelle pour la filière, même si les besoins du pays restent largement supérieurs à l’offre locale.

Selon une annonce faite le 22 avril par Ahmed El Bouari, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, le Maroc prévoit une récolte de 4,4 millions de tonnes de céréales à l’issue de la campagne agricole 2024/2025, soit une hausse de 41 % par rapport à la saison précédente.

La production du blé va atteindre 3,4 millions de tonnes, tandis que la production d’orge atteindrait environ 950 000 tonnes. Ce rebond de 41 % intervient après une année marquée par une sévère sécheresse qui avait plombé la récolte 2023/2024 à seulement 3,1 millions de tonnes, en recul de 42 %.

Les prévisions optimistes reposent notamment sur une amélioration significative des précipitations entre mars et avril 2025, période clé pour la floraison et la maturation des cultures. Par ailleurs, selon les données du ministère de l’Équipement et de l’Eau, les barrages affichaient un taux de remplissage de 40,1 % au 21 avril 2025, un niveau inédit depuis septembre 2021.

Malgré ce rebond, la production nationale reste inférieure à la moyenne quinquennale (2020-2024), estimée par la FAO à 5,6 millions de tonnes par an. En outre, la consommation intérieure de céréales dépasse largement l’offre locale, avec une demande annuelle de 17,5 millions de tonnes entre 2021 et 2023, selon les données disponibles. Le Maroc demeure ainsi fortement dépendant des importations, particulièrement de blé.

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Justin ADANDE

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