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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

INDE : New Delhi asphyxiée par une pollution 60 fois supérieure aux normes de l’OMS

 INDE : New Delhi asphyxiée par une pollution 60 fois supérieure aux normes de l’OMS

Chaque hiver, New Delhi, mégalopole de 30 millions d’habitants, fait face à une recrudescence de la pollution atmosphérique. Les causes sont multiples : émissions des véhicules, fumées des usines, et surtout, à cette période, les brûlis agricoles pratiqués dans les régions voisines. Ces pratiques, conjuguées à une stagnation des masses d’air due aux vents faibles et à la baisse des températures, emprisonnent les particules dans l’atmosphère.

Justin ADANDE

Et déjà ce lundi 18 novembre, le ciel de New Delhi a atteint un nouveau sommet inquiétant pour son voile gris toxique. Selon les données de la société IQAir, la concentration en particules fines PM2.5, reconnues comme les plus nocives pour la santé, a grimpé jusqu’à 907 microgrammes par mètre cube d’air dans certaines zones de la capitale indienne. Un chiffre alarmant, 60 fois supérieur au seuil maximal recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

En réponse à cette situation critique, les autorités locales ont activé le niveau 4 de leur plan d’urgence anti-pollution. Ce qui vise à empêcher une nouvelle dégradation de la qualité de l’air. Parmi les mesures phares, il y a la fermeture de la plupart des écoles, restrictions accrues à la circulation, la suspension des chantiers, et l’interdiction pour les camions au diesel de circuler.

Les habitants, déjà habitués aux masques et purificateurs d’air, sont encouragés à limiter leurs déplacements. Les autorités ont fortement recommandé le télétravail et conseillé aux groupes les plus vulnérables enfants, personnes âgées, malades chroniques, de rester à l’intérieur. Pourtant, ces consignes ne suffisent pas pour les populations les plus défavorisées, souvent privées de moyens pour se protéger efficacement.

La pollution atmosphérique est un fléau de santé publique majeur pour la capitale indienne. Une étude récente a révélé que l’air vicié est responsable de 12 000 décès prématurés par an à Delhi, soit 11,5 % de la mortalité totale.

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