HAUSSE DU PRIX DE LA TOMATE

Depuis mai 2025, les consommateurs béninois font face à une inflation inquiétante du prix de la tomate fraîche. Sur tous les marchés, du nord au sud du pays, ce condiment de base prisé dans les ménages devient de plus en plus difficile d’accès

Les marchés béninois toujours en alerte

Depuis mai 2025, les consommateurs béninois font face à une inflation inquiétante du prix de la tomate fraîche. Sur tous les marchés, du nord au sud du pays, ce condiment de base prisé dans les ménages devient de plus en plus difficile d’accès. Une situation due à un profond déséquilibre entre l’offre et la demande.

   Depuis mai 2025, les consommateurs béninois font face à une inflation inquiétante du prix de la tomate fraîche. Sur tous les marchés, du nord au sud du pays, ce condiment de base prisé dans les ménages devient de plus en plus difficile d’accès

Selon le bulletin du SIM-Agricoles de la CT-SAGSA, le kilogramme de tomate s’est échangé à 727 FCFA en moyenne au mois de mai, soit une hausse de +10 % par rapport à avril 2025. Cette flambée s’explique par la rareté persistante des pluies et la fin des grandes récoltes, deux facteurs qui ont considérablement réduit l’offre sur les marchés. Conjointement, la demande reste forte, ce qui alimente une pression constante sur les prix. Dans un contexte d’inflation alimentaire généralisée, cette situation pousse les consommateurs à ajuster leurs habitudes.

Inflation généralisée sur tous les types de marchés

Ce déséquilibre touche, par ailleurs, tous les types de marchés. Les marchés de regroupement enregistrent la plus forte augmentation (+18 %). Ils sont suivis des marchés de consommation et frontaliers sur lesquels on enregistre+14 % chacun tandis que les marchés de producteurs observent une hausse plus modérée (+7 %). Par rapport à la moyenne des cinq dernières années, la progression est de +8 %.

En parallèle, le piment sec, qui avait connu une tendance baissière de janvier à avril, enregistre une légère reprise. Le prix du kilogramme est passé de 3 236 à 3 350 FCFA. Soit +4 % en glissement mensuel. Cependant, les niveaux restent bien en dessous de ceux de mai 2024 (-38 %) et de la moyenne quinquennale (-24 %).

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Maëlle ANATO

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