Au Burkina Faso, le prix minimum garanti pour l’achat de l’oignon aux producteurs est désormais fixé à 165 FCFA le kilogramme.

Le Burkina fixe le prix minimum garanti à 165 FCFA / Kg

Au Burkina Faso, le prix minimum garanti pour l’achat de l’oignon aux producteurs est désormais fixé à 165 FCFA le kilogramme. Cette mesure, effective depuis le 1ᵉʳ décembre 2025, vise à harmoniser les unités de mesure, sécuriser les revenus des producteurs et mettre fin aux pertes causées par l’utilisation d’unités non standardisées sur les marchés.

Au Burkina Faso, le prix minimum garanti pour l’achat de l’oignon aux producteurs est désormais fixé à 165 FCFA le kilogramme.

Le 1ᵉʳ décembre 2025, le Comité interprofessionnel de la filière oignon du Burkina (CIFOB) a officiellement instauré un prix minimum garanti de 165 FCFA le kilogramme pour l’achat de l’oignon auprès des producteurs.

En effet, cette décision intervient après un atelier national tenu les 19 et 20 novembre 2025 à Ouagadougou, au cours duquel producteurs, commerçants, transporteurs et partenaires techniques ont été associés à la discussion.

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L’objectif de cette mesure prise

Dans un premier temps, selon le secrétaire général de CIFOB, la mesure s’inscrit dans un processus entamé depuis 2021. L’objectif consistait à généraliser la vente au kilogramme, harmoniser les unités de mesure et instaurer un prix plancher, réponse directe aux plaintes de nombreux producteurs confrontés à des pertes dues à l’usage d’unités non standardisées.

L’instauration de ce prix minimum garanti permet d’offrir un cadre plus transparent et équitable. La filière oignon, jusque-là soumise à des prix volatils et des pratiques non uniformes, gagne en stabilité. Les producteurs bénéficient d’un revenu sécurisé. Ce mécanisme pourrait encourager une meilleure organisation de la filière, réjouir les acteurs concernés et favoriser la pérennité de la production.

Ainsi, ce prix planché s’apparente aux mécanismes déjà adoptés dans d’autres filières agricoles stratégiques du pays. Il entend concilier protection des revenus des producteurs et maintien de la compétitivité des marchés.

Ensuite, il faut noter que pour que cette mesure atteigne pleinement ses objectifs, le respect du prix minimum garanti doit être effectif partout, des exploitants agricoles aux commerçants, en passant par les marchés de gros et les détaillants. Une surveillance rigoureuse et une adhésion collective à ces bonnes pratiques sont essentielles.

L’adoption de ce seuil de 165 FCFA le kilogramme marque un tournant pour la filière oignon au Burkina Faso. Elle offre l’espoir d’une filière mieux régulée, plus juste et durable, capable de protéger les intérêts de tous les acteurs, du producteur au consommateur.

Enfin, si le cadre réglementaire et la volonté collective sont préservés, cette décision pourrait transformer profondément les conditions de production, de commercialisation et de consommation de l’oignon au Burkina Faso.

Innocent AGBOESSI

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