Burkina Faso : le prix du kilogramme de noix de cajou fixé à 385 F

Le prix du kilogramme de noix brute de cajou au Burkina Faso connaît une hausse importante en 2025. Fixé à 385 FCFA, il marque une augmentation de 75 FCFA par rapport à l’année précédente.

Le prix du kilogramme de noix brute de cajou au Burkina Faso connaît une hausse importante en 2025. Fixé à 385 FCFA, il marque une augmentation de 75 FCFA par rapport à l’année précédente. Cette décision a été annoncée le samedi 15 février 2025 à Banfora, lors du lancement officiel de la campagne de commercialisation, sous le thème :  « Transformation locale des produits de l’Anacardier, un levier stratégique de développement économique et social ».

Le prix du kilogramme de noix brute de cajou au Burkina Faso connaît une hausse importante en 2025. Fixé à 385 FCFA, il marque une augmentation de 75 FCFA par rapport à l’année précédente.

Les 14 et 15 février 2025, la salle polyvalente de Banfora a accueilli ainsi producteurs, commerçants et transformateurs pour la 10ᵉ édition de la campagne de commercialisation de la noix brute de cajou. Dans ce cadre, au nom du ministre de l’Agriculture, le gouverneur de la région des Cascades, Florent Badaboue Bazie, a annoncé que le prix planché bord champ est désormais fixé à 385 FCFA. Cette décision s’explique par le fait que cette hausse vise à garantir une meilleure rémunération des producteurs et à renforcer la compétitivité du secteur.

Toutefois, contrairement aux années précédentes, le prix n’est plus déterminé en fonction du rendement en amande (KOR). Désormais, une attention particulière sera portée sur la qualité des noix. En effet, seules les noix bien séchées et triées seront admises sur le marché.

Dans cette optique, afin de garantir le respect du prix plancher, toute transaction en dessous de 385 FCFA est strictement interdite. À cet effet, des contrôles rigoureux seront effectués, et les contrevenants s’exposeront à des sanctions. Par ailleurs, des campagnes de sensibilisation seront également mises en place pour informer les acteurs du secteur sur cette nouvelle réglementation.

Grâce à cette revalorisation du prix, le Burkina Faso se positionne ainsi à un niveau intermédiaire par rapport à ses voisins de la sous-région. En comparaison, le Bénin a fixé son prix à 375 FCFA, tandis que la Côte d’Ivoire l’a établi à 425 FCFA. Ces écarts s’expliquent par les stratégies propres à chaque pays et les dynamiques du marché international, dans le cadre du Conseil International Consultatif du Cajou et de l’Alliance Africaine du Cajou (ACA).

Cette décision illustre l’engagement des autorités burkinabè à soutenir la filière anacarde et à encourager la transformation locale, un enjeu clé pour le développement économique du pays.

Lire aussi : PATATE DOUCE AU BÉNIN : Entre croissance et défis, quel avenir pour la filière 

Innocent AGBOESSI

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