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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

PRODUCTION DE L’ANANAS DANS LA COMMUNE DE BONOU: Une initiative portée par les jeunes du milieu

 PRODUCTION DE L’ANANAS DANS LA COMMUNE DE BONOU: Une initiative portée par les jeunes du milieu

La coopérative ANA sise à Sokpètikon a mis en place un projet de production de 100 hectares d’ananas dans la commune de Bonou, dans département de l’Ouémé.  Une première dans la commune ; c’est une belle expérience pour les jeunes producteurs de ladite coopérative, et vise à contribuer à la disponibilité l’ananas sur toute l’étendue du territoire national et sur le marché international.

Yélian Martine AWELE

ANA entendez Alliance pour une Nouvelle Agriculture est une coopérative de la commune de Bonou constituée majoritairement de jeunes ambitieux et très dynamiques, ayant pour but commun de produire non seulement de l’ananas mais aussi créer de l’emploi. «On a initié ceci pour que nos jeunes frères trouvent désormais de l’emploi ici ; aussi pour se procurer des fruits comme l’ananas ici à Bonou, il va falloir se déplacer vers Zè, dans la commune d’Abomey-Calavi. Or avec ce que nous sommes en train de mettre en place les populations de Bonou pourront en trouver à temps et en consommer avec aisance. Donc elles vont en bénéficier autant que les populations qui sont hors des frontières béninoises, c’est vraiment un grand projet », explique Marcellin BAYI, Président de la coopérative Alliance pour une Nouvelle Agriculture (ANA).

En effet, la production d’ananas est faite un site de 100 hectares et bénéficie d’un appui technique rigoureux en vue d’un bon rendement selon les spécialistes rencontrés sur les lieux. Inès MONTCHO, Conseillère Technique Spécialisée (CTS) du cabinet Cosinus-Conseil, affirme : « Nous appuyons les producteurs dans le suivi appui-conseil. Sur ce site, on s’entretient un peu avec les Copsa, entendez Coopératives de Prestation de Services Agricoles, qui travaillent. Nous formons aussi les femmes sur le triage. C’est vrai que les rejets viennent par morphotypes mais il faut le triage et le calibrage. On les forme aussi sur les techniques de la récolte. Et ici, poursuit-elle, « les travailleurs sont considérés comme des multiplicateurs donc on aura aussi la production de rejets après la récolte ». Pour le Chef Cellule Communale de Bonou, Waîdy O. ASSANI, « la formation regroupe le dessouchage, le labour, l’acquisition de rejets et le planting ». A Spéro ESSOU, Technicien spécialisé en diversification agricole (TSD) de Bonou d’ajouter que : « Le rendement dans la commune était de 20 tonnes à l’hectare.  Mais nous prévoyons atteindre 60 tonnes à l’hectare en mettant en pratique toutes les synergies techniques possibles. » En plus de cela complète-t-il techniquement,  « nous avons pour objectif d’épurer les variétés sur le site, puis que les morphotypes que nous avons ici sont de 03 sortes. Donc il faut qu’on les épure afin d’avoir les rejets de deuxième génération que les producteurs vont mettre encore en place ailleurs. »

Cette initiative portée par le Professeur Euloge OGOUWALE est fortement soutenue par l’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA) 7, DEFIA-Enabel, AVETI-UAC, les Coopératives de Prestation de services agricoles (CoPSA) et bien d’autres structures partenaires fait savoir le Chef Cellule Communale de Bonou, Waîdy O. ASSANI.  A ce jour, 76 hectares sur 100 ont été exploité. Ainsi les jeunes de la coopérative sollicitent-ils vivement de l’appui financier des autorités à divers niveaux afin que cette noble initiative porte véritablement ses fruits. Les tenues adaptées pour le travail sur le site, les kits de production et d’entretien, nous en avons pas. Et nous prions le gouvernement de nous accompagner dans ce sens » alerte Marcellin BAYI, Président de la coopérative. Il est important de notifier que ce projet de production d’ananas est une première expérience dans la commune de Bonou.

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