REEDITION DE COMPTE DANS LE SECTEUR AGRICOLE: Gaston DOSSOUHOUI face aux leaders paysans de l’Ouémé
Réunis ce 27 mars 2021 sur le site maraîcher VIMAS de la commune de Sèmè-Podji, les leaders paysans, les cadres et responsables à divers niveaux ont souhaité marquer un arrêt afin d’apprécier le bilan du quinquennat du gouvernement en place dans le secteur agricole. Pour le maire présent à la cérémonie, Sèmè Podji est la meilleure terre pour le maraîchage et les producteurs bénéficient d’un meilleur accompagnement du ministère de tutelle pour une production optimale.
À en croire Agossou Prosper Sagbo, DG/ATDA 7, l’événement de ce jour est une action de grâce, une reconnaissance et une gratitude pour le bilan reçu, le bonheur semé dans les cœurs. C’est une initiative libre et spontanée de l’ensemble des acteurs du secteur agricole officiant dans le département de l’Ouémé, qui se sont investis physiquement et financièrement pour faire avec vous, Monsieur le ministre de l’agriculture, le bilan de la mise en œuvre du volet agriculture du PAG. « Au titre des chantiers, on peut citer la réforme de la restructuration des services agricoles avec pour socle la territorialisation de la production agricole couplée avec l’approche de promotion des CVA des filières prioritaires choisies par pôle ou région pour leur potentialité et leur haute valeur ajoutée; l’élaboration et la mise en œuvre des PNDF (végétales, animales et halieutiques) qui sont des moyens de mobilisation d’importantes ressources aussi bien du budget national que des PTF pour financer les facilitations d’accès aux facteurs de production ».
Pour sa part, Valère HOUSSOU, DG/FNDA a tenu à rappeler aux acteurs que « Le FNDA est un instrument dont tous les producteurs agricoles ont rêvé depuis longtemps. Vous souffrez des difficultés de financement de vos activités. TALON a dit désormais c’est fini. Ainsi il a doté le guichet 3 du FNDA d’au moins 100 milliards pour un prêt aux producteurs agricoles avec un taux d’intérêt de 2 à 12{e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} maximum l’an. Ce prêt et la bonification pour le remboursement sont garantis par l’État à travers le FNDA ». C’est la preuve que le gouvernement joue sa partition et il n’a pas manqué pour finir d’ajouter ceci « La balle est dans votre camp ».
Les coordonnateurs du PAIA VO, du ProCAR, ont ensuite sommairement présenté les actions et les résultats obtenus par leurs projets, s’en est suivie une série de témoignages des acteurs (le président de l’Union Départementale des Producteurs (UDP), les représentants des CAR, de la FéNOMA, la représentante des femmes du marché d’ananas de Kraké) pour qui les actions menées par le Gouvernement ont positivement impacté leurs activités. Ils en remercient le président TALON et le ministre DOSSOUHOUI et souhaitent la réélection du président TALON, pour la continuité de ces actions.
C’est au tour de Dossa Aguemon, fils de l’Ouémé et actuel directeur de cabinet du ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche, de situer le contexte de la rencontre. Monsieur le ministre, c’est Sèmè Podji, marquée par une évolution rapide des systèmes de cultures à qui revient aujourd’hui le privilège de vous accueillir pour cet exercice de redevabilité des actions du Gouvernement du président TALON depuis 2016 dans le département, un exercice qui intervient en fin de mandat. « À travers cet exercice de redevabilité, le ministre Gaston Dossouhoui, Monsieur DOSSOUHOUI, inaugure une nouvelle démarche dans le secteur agricole, démarche respectueuse de la personne humaine et guidée par l’inclusion, inclusion sociale, économique et politique ». Il ajoute « cette démarche met les résultats de l’action publique sur la table et les soumet à l’appréciation des acteurs. Nous ne pouvons que nous satisfaire de cette démocratisation de l’action gouvernementale ».
À en croire Dossa Aguèmon, avec la méthode TALON, c’est l’élimination des risques de corruption. C’est aussi, poursuit-il, le refus assumé du populisme au sens de faire des options pour plaire dans le simple objectif de se faire populaire au détriment de l’intérêt de la majorité, une forme d’équité et d’inclusion qui s’est fait rare durant ces dernières années, c’est challenger les collaborateurs immédiats et tous les agents de la chaîne administrative et de l’action publique, les sortir de leurs zones de conforts respectifs dans le but ultime de répondre mieux aux attentes légitimes des acteurs des chaînes de valeur agricole et de toute la population. Nous en avons beaucoup souffert mais nous en sommes sortis grandis, meilleurs pour nous-mêmes et pour la communauté.
À en croire Gaston Dossouhoui, ministre de l’agriculture de l’élevage et de la pêche, l’Ouémé est un territoire riche de ses filles et fils, de son sol, de sa culture. « Je suis fier de vous filles et fils, cadres, producteurs de l’Ouémé». Il ajoute: « le bilan du volet agriculture du PAG, c’est vous-même qui l’avez fait, secteur par secteur. Vous devez être fiers de vous-mêmes. Pour le président TALON, ce qui est fait jusque-là, c’est juste le démarrage. Les réformes ont mis du temps à prendre, maintenant, le moteur diesel a pris et rien ne peut l’arrêter sur le chemin du développement, particulièrement sur le chemin du développement agricole ». L’occasion a été saisie par le Gaston Dossouhoui pour présenter les ambitions du gouvernement pour le secteur agricole. «Le secteur agricole doit contribuer au PIB et de façon substantielle. C’est pourquoi, pour le quinquennat à venir, nous irons à une agriculture d’envergure. Nous allons mettre en place 7000 ha de plantations de palmier à huile, 7000 ha d’hévéa, 10.000 ha d’oranger, 15.000 ha de manguier, 20.000 ha de bananeraie, 350.000 ha d’anacardiers…ceci grâce aux ressources publiques ».
Notons qu’au cours de la rencontre, une minute de silence a été observé en la mémoire de feu Bonaventure Kouakanou, l’un des grands artisans des réformes opérées dans le secteur agricole sous la rupture.