PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
SANTÉ DES VÉGÉTAUX : Lutter contre les parasites, la responsabilité de tous
12 mai 2024, c’est la journée mondiale de la santé des végétaux. Et s’ils sont la base de l’alimentation ou du moins, de la sécurité alimentaire, les protéger relève de la responsabilité de tous. C’est donc le but de l’édition 2024 de cette journée : sensibiliser les populations sur l’importance de la santé des végétaux.
Crédit Photo: FAO/Luis Tato
Jean-Baptiste HONTONNOU
Ils constituent 80% des aliments que l’on consomme et produisent 98% de l’oxygène que les hommes respirent. Selon la FAO, chaque année, jusqu’à 40% des cultures vivrières sont perdues à causes des parasites et des maladies touchant les végétaux, ce qui fragilise la sécurité alimentaire ainsi que l’agriculture, principale source de revenus des communautés vulnérables en milieu rural. Cette perte occasionne également des pertes commerciales en produits agricoles qui s’élèvent à plus de 220 milliards d’USD. De façon précise, la chenille légionnaire d’automne est l’un des ennemis des cultures les plus répandus et destructeurs au monde. Elle se nourrit de plus de 80 espèces cultivées différentes, dont certains aliments de base comme le maïs, le blé, le riz et le sorgho. Aussi, le changement climatique et les activités humaines détruisent la santé des végétaux tout en altérant les écosystèmes, diminuant la biodiversité et créant de nouvelles niches propices au développement de ravageurs.
Alors que la vie sur terre dépend de la santé des végétaux, il est important que les hommes prennent leur responsabilité. Cette journée de 12 mai a donc été dédiée à la santé des végétaux pour la communauté internationale en montrant « comment la protection de la santé des végétaux peut contribuer à éliminer la faim, à réduire la pauvreté, à protéger la biodiversité et l’environnement, et à stimuler le développement économique ». Ainsi, chacun doit agir pour préserver la santé des végétaux et garantir la sécurité sanitaire des aliments et l’innocuité du commerce en vue d’assurer la durabilité des économies et des moyens de subsistance.