À l’occasion du Salon international de l’agriculture et des ressources animales (SARA), la filière coton ivoirienne s’est imposée comme l’un des pôles les plus attractifs du salon. Grâce à son stand animé par l’organisation INTERCOTON, les visiteurs découvrent les multiples facettes d’une culture essentielle au développement rural et à la transformation agro-industrielle du pays.
La filière coton en Côte d’Ivoire ne cesse de faire parler d’elle. Présente en force à la 7ᵉ édition du SARA, qui se tient du 23 mai au 1er juin 2025 au Parc des expositions d’Abidjan, elle affirme ainsi son rôle central dans la transformation agro-industrielle du pays.
Le pavillon de l’organisation interprofessionnelle INTERCOTON attire chaque jour de nombreux visiteurs. Dans ce stand, la filière coton dévoile toute sa chaîne de valeur, du cotonnier au produit fini. En effet, le public y touche du doigt cette culture stratégique du nord ivoirien, tout en découvrant les sous-produits de la graine de coton utilisés dans l’alimentation et la cosmétique.
Par ailleurs, pour Silué Kassoum, directeur général de la Fédération des producteurs de coton de Côte d’Ivoire (FPC-CI), le SARA représente une vitrine exceptionnelle. « C’est l’occasion de faire connaître notre savoir-faire, de promouvoir les coopératives, de nouer des partenariats et d’attirer des soutiens », explique-t-il. De ce fait, à travers la FPC-CI, la filière coton s’emploie à renforcer les capacités des coopératives, défendre les intérêts des producteurs et améliorer leurs conditions de vie.
D’autre part, des projets de développement sont en cours dans les zones de production : installation de moulins, de châteaux d’eau, création de centres motorisés, pisciculture, riziculture et maraîchage féminin. « Nous avons déjà mis en place près de 500 centres motorisés. Cependant, il en faut plus pour alléger les travaux des producteurs et attirer les jeunes vers la filière coton », précise Silué.
Quant à Soro Yacouba, président du conseil d’administration de la FPC-CI, il salue l’impact du salon. Il insiste notamment sur la nécessité d’un soutien accru face aux menaces du changement climatique et des insectes ravageurs comme les jassides. « La culture du coton est difficile. Mais, c’est elle qui fait vivre nos familles. Nous avons besoin d’un appui renforcé pour redynamiser la filière coton », lance-t-il.
Le SARA 2025, placé sous le thème de la transformation agroalimentaire pour la souveraineté alimentaire, constitue ainsi une opportunité stratégique pour repositionner la filière coton ivoirienne au cœur du développement agricole national.
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Innocent AGBOESSI
