Le Bénin accueillera son tout premier Salon de l’Élevage en 2026.
Présente au Salon International de l’Élevage et de l’Agriculture (SPACE 2025) en France, une délégation béninoise conduite par le Directeur de l’Élevage a fait forte impression. Représentants institutionnels, responsables de programmes stratégiques et entrepreneurs agricoles ont porté haut les ambitions du pays. Point d’orgue de cette mission : l’annonce de l’organisation, avec l’accompagnement technique du SPACE, du tout premier Salon de l’Élevage du Bénin.
Au cœur des allées bondées du parc des expositions de Rennes, la délégation béninoise a su capter l’attention. Conduite par le Directeur de l’Élevage, elle comprenait le Président de la Chambre nationale d’agriculture (CNA), le Coordonnateur du PNDF Viande, Lait et Œuf, le Directeur de la Production Halieutique, ainsi des jeunes entrepreneurs agricoles innovants. « Notre présence ici n’est pas seulement symbolique. Elle traduit la volonté du Bénin de s’inspirer des meilleures pratiques mondiales et de bâtir des partenariats solides », a déclaré, Yao Akpo, Directeur de l’Élevage du Bénin.
Durant trois jours, la délégation a multiplié les rencontres stratégiques et les sessions techniques. Le Coordonnateur du PNDF VLO, Samuel BIGO, a présenté les avancées du programme, soulignant que « le Bénin s’est fixé pour objectif de réduire sa dépendance aux importations de lait et de viande, grâce à une production nationale compétitive ». Le Directeur de la Production Halieutique, Urbain BRITO, quant à lui a mis en avant les potentialités halieutiques du pays et les perspectives offertes par l’aquaculture moderne. Les entrepreneurs agricoles ont profité des rencontres B2B pour nouer des contacts avec des fournisseurs de technologies et des investisseurs intéressés par l’Afrique de l’Ouest.
Les visites de stands ont également été riches en découvertes : génétique animale, alimentation du bétail, innovations numériques pour l’élevage, équipements d’aquaculture. « Nous repartons avec des solutions concrètes que nous allons adapter au contexte béninois », a témoigné Aziz Agossou, un jeune entrepreneur présent dans la délégation.
Une annonce qui marque un tournant
L’un des moments les plus marquants de cette participation du Bénin fut l’annonce officielle de l’organisation du premier Salon de l’Élevage du Bénin, prévu pour l’année prochaine. L’événement se tiendra avec l’appui technique du SPACE, référence mondiale en matière d’élevage.
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Selon le Directeur de l’Élevage, ce rendez-vous « sera une vitrine pour valoriser le potentiel béninois, stimuler l’innovation et positionner le pays comme un hub régional dans le domaine de l’élevage ». Le futur salon réunira éleveurs, chercheurs, investisseurs, organisations professionnelles et partenaires techniques, offrant une plateforme unique de partage et de coopération.
Une stratégie gagnante pour l’avenir de l’élevage
Au-delà de la visibilité, la participation du Bénin au SPACE et la perspective de ce premier salon national s’inscrivent dans une stratégie claire : moderniser les filières animales et renforcer la souveraineté alimentaire.
Les retombées attendues de cette initiative que prendra le Bénin sont significatives :
- introduction de nouvelles technologies et de races améliorées,
- investissements dans la transformation locale du lait, de la viande et du poisson,
- appuis techniques et financiers pour des projets structurants,
- et nouvelles perspectives pour les jeunes et femmes entrepreneurs agricoles.
« Le Bénin n’est pas seulement venu apprendre. Nous sommes venus montrer que nous sommes prêts à jouer un rôle moteur dans l’agriculture régionale », a résumé, Hermann Djetta Djoiri, Président de la CNA.
Un avenir radieux pour l’élevage au Bénin se dessine
Avec une délégation diversifiée, des rencontres fructueuses et l’annonce historique de son premier Salon de l’Élevage, le Bénin sort grandi de sa participation au SPACE 2025. Ce pas décisif confirme l’ambition du président Patrice TALON de bâtir un secteur agro-pastoral moderne, compétitif et inclusif, capable de répondre aux défis alimentaires de demain.
Djibril AZONSI