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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

SUCCESSION DE CATASTROPHES NATURELLES DANS LE MONDE : Les signaux sans cesse grandissants d’un environnement qui en a marre 

SUCCESSION DE CATASTROPHES NATURELLES DANS LE MONDE : Les signaux sans cesse grandissants d’un environnement qui en a marre 

L’année 2023 est bien pire que ce que l’on espérait. Eu égard à cette cascade des phénomènes naturels, l’on peut bien imaginer une possible colère de Dieu envers la terre, mais il y aurait de fortes raisons de croire que c’est plutôt l’environnement qui en a marre d’un mauvais traitement.

Jean-Baptiste HONTONNOU

Les catastrophes naturelles se suivent l’une après l’autre et d’un pays à l’autre. Depuis 2012, il y a eu plus de 700 catastrophes naturelles dans le monde entier, presque chaque année, d’après Malteser international. Plus précisément en 2023, c’est la débandade totale. Pour commencer, le 6 septembre dernier, le programme Copernicus a annoncé que l’année 2023 est la plus chaude jamais enregistrée. Inondations record en Chine, en Scandinavie, en Turquie, en Italie. Incendies ravageant les forêts en Grèce, au Canada, en Sicile, en Afrique du Nord, tempêtes sur les Philippines, l’ile d’Hawaï et le sud de la Californie et maintenant tremblement de terre au Maroc et inondations en Lybie. Tout ceci avec de lourdes pertes en vies humaines et de nombreuses personnes sinistrées.

Face donc à toutes ces catastrophes naturelles, l’on se pose la légitime question de savoir ce qui pourrait être à la base. Plusieurs raisons tiennent route et celle qui fait cas du changement climatique semble avoir plus de justesse. Ces catastrophes peuvent surgir à cause des changements climatiques progressifs qui s’observent et les processus naturels indépendants de l’homme. La manière dont l’homme porte atteinte à l’environnement peut aussi accroitre le risque de catastrophes naturelles. Et si les inondations se multiplient, c’est certainement pour deux raisons si l’on doit se fier aux explications d’un expert : les perturbations climatiques accentuent les phénomènes de pluies extrêmes et l’artificialisation des sols empêche l’absorption des eaux ruisselantes. En réalité, tous ces phénomènes s’auto-entretiennent et s’alimentent mutuellement. Plus l’écosystème est dégradé, plus ce dernier devient fragile, moins il fait preuve de résilience, et plus facilement des événements aux conséquences dramatiques se déclenchent.

Ainsi, en tant qu’être humain, l’on doit mûrir davantage les réflexions afin d’apporter une solution juste à ces phénomènes. Peu importe que l’on soit des états, gouvernements, organisations mondiales et de la société civile, multinationales ou citoyen lambda, la responsabilité incombe à tous. Si rien n’est fait et ce, dans l’immédiat, il est possible que la vie sur terre soit impossible.

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