La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) injecte une nouvelle dose d’oxygène dans le tissu industriel ouest-africain. À l’issue de sa 91ᵉ session ordinaire tenue le 3 avril, l’institution a validé une enveloppe globale de près de 144 milliards de francs CFA au profit du secteur privé régional. Le Bénin se taille une part significative de ce financement, avec un appui de 6,55 milliards de francs CFA dédié à la transformation de la noix de cajou.
Ce financement, équivalant à 10 millions d’euros, est attribué à la société Bénin Cashew SA. Il servira à cofinancer la mise en place de cinq unités de transformation de noix brutes et d’une usine de production de baume de cajou au sein de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ). Ce projet s’inscrit dans le cadre du Plan de développement stratégique du secteur agricole (PDSA), qui ambitionne de renforcer la chaîne de valeur locale et de diversifier l’économie béninoise.
À terme, les infrastructures prévues devraient couvrir la moitié des besoins nationaux en transformation de l’anacarde, tout en générant plus de 1 600 emplois directs et indirects. Une opportunité majeure pour booster l’industrialisation, créer de la valeur ajoutée locale et améliorer les revenus des acteurs de la filière.
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Justin ADANDE