MARCHÉ DES VIANDES BOVINE ET OVINE AU BÉNIN

Alors que les prix internationaux de la viande poursuivent leur envolée en raison de la forte demande mondiale, le marché béninois se distingue par une relative stabilité, notamment sur les viandes bovines et ovines.

Les prix en constante stabilité face aux fluctuations mondiales

Alors que les prix internationaux de la viande poursuivent leur envolée en raison de la forte demande mondiale, le marché béninois se distingue par une relative stabilité, notamment sur les viandes bovines et ovines. Grâce à une revalorisation des termes de l’échange, cette situation profite aux éleveurs, notamment ceux des viandes bovines et ovines.

 

        Alors que les prix internationaux de la viande poursuivent leur envolée en raison de la forte demande mondiale, le marché béninois se distingue par une relative stabilité, notamment sur les viandes bovines et ovines.

 

Selon l’indice FAO des prix de la viande et les données du bulletin du SIM-Bétail de la CT-SAGSA, le mois de mai 2025 a été marqué à l’échelle mondiale par une augmentation de 1,3 % des prix. Il s’agit principalement des viandes bovine, ovine et porcine. Cette hausse est liée à une forte demande internationale en provenance de la Chine, du Moyen-Orient et de l’Europe.

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En revanche, le prix de la viande bovine est resté stable au Bénin, en glissement mensuel, avec une légère progression de +1 % sur un an. Le kilogramme de viande bovine avec os s’est vendu à 2 112 FCFA en moyenne. Du côté des ovins, le prix du kilogramme a chuté de -3 % par rapport à Avril 2025, mais progresse de +12 % comparé à mai 2024, pour atteindre 2 511 FCFA.

Une amélioration des termes de l’échange pour les éleveurs

Les termes de l’échange considéré expriment les rapports entre le prix d’un bœuf de conformation moyenne et celui d’un sac de maïs de 100 kilogrammes. En mai 2025, un éleveur pouvait échanger un taureau de conformation moyenne contre 18,1 sacs de maïs de 100 kg, contre 17,3 le mois précédent et seulement 10,1 sacs à la même période en 2024. Ce gain de +5 % en un mois et +78 % en un an illustre un avantage croissant pour les producteurs, dans un contexte où le prix du maïs continue de baisser.

 

Maëlle ANATO

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