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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

ZONES HUMIDES AU BÉNIN : l’attrait touristique mis en évidence par les scientifiques de l’UAC

 ZONES HUMIDES AU BÉNIN : l’attrait touristique mis en évidence par les scientifiques de l’UAC

Les géographes de l’Université d’Abomey-Calavi se sont joints à la communauté internationale pour célébrer la Journée Mondiale des zones humides (JMZH).  C’était le vendredi 02 février 2024 à travers un café scientifique organisé par les Laboratoires de recherche de l’École Doctorale Pluridisciplinaire Espace, Culture et Développement de la formation doctorale, Géographie et Gestion de l’Environnement. Au cours de cette assise à l’ex-Flash, plusieurs communications ont été données dont une sur les « Zones humides, Tourisme et loisirs ».

Rébécca Kafoui KANSOU

Le 2 février de chaque année, la communauté internationale célèbre la Journée Mondiale des Zones Humides (JMZH). L’objectif global de cette journée est de sensibiliser le public sur l’importance des zones humides pour l’homme et sa planète. La JMZH est aussi une occasion pour commémorer la signature de la Convention de Ramsar sur les zones humides dans la ville iranienne de Ramsar. Pour ne pas rester en marge de cette journée (édition 2024), les Laboratoires de recherche de l’École Doctorale Pluridisciplinaire Espace, Culture et Développement de la formation doctorale, Géographie et Gestion de l’Environnement, ont organisé un café scientifique sur le thème : « Les zones humides, sources de bien-être humain ». Trois communications ont meublé les échanges dont une sur les zones humides, Tourisme et loisirs.

En effet, dans les zones humides, on observe la faune et la flore. En dehors des différents services écosystémiques que les zones humides offrent, on distingue aussi le tourisme à travers les aventures aquatiques, l’immersion culturelle. En moyenne dans le monde entier, on observe près de 200 espèces aviaires et plus de 50 variétés végétales. Ce sont des éléments qui, dans une combinaison avec le milieu de leur interaction, constituent un attrait spécifique pour les activités touristiques. « Au niveau des sites Sô-Ava et Aguégué au Sud du Bénin, plusieurs activités à caractères touristiques sont exécutées », a confié Patrice Maximilien BOKO, Enseignant chercheur au département de Géographie de l’Université d’Abomey-Calavi. Egalement, il y a les activités de pêche, les activités d’observation de la nature, les activités de navigation et de camping. En dehors de ces éléments, il y a les architectures (les maisons sur pilotis) ; les modes de vie (des gens qui vivent essentiellement sur l’eau et qui font tout sur l’eau) ; les touristes découvrent d’autres manières de vivre ; des activités qui sont propres aux zones humides et qu’on ne retrouve pas ailleurs ; des éléments qui sortent de l’ordinaire, qui sont conservés et qui sont dans leur état naturel à l’instar des sites de saliculture à Djègbadji. Selon Docteur Georges NOBIME, Enseignant chercheur au département de géographie de l’Université d’Abomey-Calavi et biogéographe, « ce qui attire les touristes dans les zones humides, c’est d’abord le calme sur l’eau. C’est aussi la végétation, la faune, les animaux qu’on peut croiser, les oiseaux… ».

La moitié des touristes internationaux se rendent dans des zones humides de tous types, mais tout particulièrement dans celles côtières. « Les zones humides sont des milieux où il fait bon vivre », rappelle Docteure Landrique Estelle BRUN. C’est pourquoi, il est important de les restaurer et préserver afin de tirer tous les potentiels dont elles regorgent.

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