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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

HARMATTAN AU BÉNIN : une variation climatique à haut risque

 HARMATTAN AU BÉNIN : une variation climatique à haut risque

Avec une température glaciale, une faible visibilité et des vents embaumés de poussière, le harmattan refait surface ces derniers jours. Cependant, plus d’un s’inquiète au Bénin de cette variation climatique inhabituelle et rare. Comment peut-on expliquer ce phénomène de la nature considéré contraire selon l’Agence américaine de l’environnement ?

Watson SAMA

Soufflant en général de décembre en février, ce vent continental et sec venant du Sahel devient intense durant ces jours. Les nuits sont fraîches au désert comme pendant l’hiver avec une température atteignant 20°C à 30°C. Le harmattan, véhiculant poussière et microbe a été irrégulier ces dernières années en raison du dérèglement climatique qui modifie tout le système météorologique. En 2024, ce vent annuel refait surface fin janvier et continue son chemin en ce mois de février.

Par ailleurs, selon le climatologue, Christophe Houssou « C’est normal qu’en février, même en mars qu’il y ait donc le harmattan ». Aussi, en raison de l’extrême siccité de l’air. En effet, cette température glaciale s’invite sur les régions lorsque le front polaire Boréale est au maximum de sa puissance et descend vers le tropique. Pour renchérit, le Climatologue, affirme que « les hautes pressions sont renforcées et sont donc assez densifié en envoyant de l’air sec. Ce vent humide au départ est un échange entre les zones de basse et de haute pression.

Conséquences écologiques de ce vent méchant

La présence de ce vent modifie considérablement le climat de la saison sèche. L’atmosphère est d’abord pollué avec la charge poussiéreuse contenant du dioxyde de carbone dangereux pour le système respiratoire. Également, les herbes et les pompes forages sont asséchées entraînant la transhumance causant les conflits entre éleveurs et agriculteurs d’après le Professeur Christophe Sègbè Houssou. Outre ces désastres, ces modifications peuvent apparaître dans le comportement de certains groupes d’insectes. Il agrège sur son passage les fleurs sèches, pollen, plumes d’oiseaux, accompagnés de microbes, de virus, de parasites, de champignons microscopiques. Cette fine pellicule peut recouvrir vitres et voitures en obscurs issant l’horizon parfois et on n’y voit plus à 25 mètres. Aussi, peut-il ruiner certaines plantations et sur le plan sanitaire consterné les pneumologues, bien impuissants devant les sinus desséchés, les rhumes, les grippes, les asthmes qui s’aggrave, va-t-il renchérir.

Solutions et phénomènes à prendre en compte

Des dispositions sont donc nécessaires à prendre pour se conformer à cette variation climatique. « Il faut s’adapter à la situation que donne la nature afin de réduire les effets néfastes de ce vent sec. À cet effet, il faut adopter des comportements sains et se protéger en utilisant par exemple les beurres de karité dans les narines et se protéger la nuit tout en faisant attention » conseille le Climatologue. En faisant également attention aux rumeurs sur le changement atmosphérique, il revient à tenir compte des éléments de la nature et à faire les analyses de l’air pour qu’on puisse avoir les composants. Par ailleurs, « c’est une alerte qu’on doit prendre au sérieux par rapport au phénomène divulgué par l’EPA » ajoute-t-il.

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