ATELIER DU COMITÉ NATIONAL DE PILOTAGE DU CCAB AU BÉNIN : Le CNP fait un bilan satisfaisant et planifie 2024

Du 27 au 28 février 2024 a eu lieu au Centre Songhaï à Porto-Novo, atelier qui a réuni le Comité National de Pilotage du projet Centre de Connaissances de l’Agriculture Biologique en Afrique (CCAB) au Bénin. Constitué de représentants des ONG, des OPA, des structures publiques d’enseignement et de recherche et d’autres acteurs, le CNP a fait le bilan des activités faites en 2023 et planifié 2024.

Photo d’ensemble

Crédit Photo: Christian Madjid

Jean-Baptiste HONTONNOU

Cet atelier a eu pour objectif de mettre à jour le Comité National de Pilotage sur l’évolution des activités du projet. De façon spécifique, il s’est agi de faire le bilan des activités menées depuis le CNP du 20 au 21 Juin 23 et de planifier des activités de Janvier à septembre 2024.

En effet, parlant des avancées majeures du projet pendant sa mise en œuvre, « nous avons la mise à l’échelle des produits de connaissance qui sont des vidéos et des fiches techniques », informe Arnaud Dossou-Yovo, Chef du projet PCAO au Bénin. Ces produits sont traduits en plusieurs langues pour permettre à toutes les couches d’acteurs d’accéder à ces connaissances. Aussi, dans le cadre de ce projet, 08 maîtres formateurs ont-ils été formés et sont-ils répartis dans plusieurs localités du Bénin. « Chaque maître formateur a eu à former une cinquantaine de multiplicateurs », renchérit le chef projet.

Sous d’autres cieux, ce projet a permis d’organiser un weekend bio qui a servi de créneau pour faire la promotion des produits biologiques et agroécologiques. Également, un atelier a été organisé pour créer de la synergie entre les acteurs du projet au niveau du pays et de renforcer ce réseau.

Une kyrielle d’activités planifiées pour 2024

Au-delà de la mise en lumière des différentes activités phares réalisées par le projet en 2023, le Conseil National du Pilotage a mis les bouchées doubles pour établir les activités que le projet aura à dérouler en 2024. Entre autres, courant la période de janvier et septembre, il sera organisé trois (03) réunions du Comité National de Pilotage et du Comité National de Validation, des ateliers d’échange des réseaux d’échange et de restitution communautaire des connaissances endogènes. Aussi, sera-t-il élaboré les produits de connaissances déjà validées, animé des Champs Écoles Paysans par les maîtres formateurs, évalué le niveau de diffusion des connaissances par les multiplicateurs enregistrés et organisé un week-end bio. Toujours dans cette période, le projet va organiser trois (03) matinées agroécologiques (partage d’expérience autour d’un terme sur l’agriculture biologique) et deux (02) visites des sites des multiplicateurs en rapport à l’animation du réseau d’échange. Pour finir, il sera question du partage et de la socialisation des connaissances endogènes ainsi que des sessions de formation sur les cahiers de charge du Système Participatif de Garantie.

Au regard donc de cette panoplie d’activités programmées par le projet, le reste du temps imparti promet d’être alléchant.

Crédit Photo: Christian Madjid

Qui des produits de connaissances capitalisés par le projet !

Plusieurs produits de connaissances sous formes de Documents Techniques d’Information (au total huit) ont été présentés aux membres au cours de cette réunion. Il s’agit des produits de connaissances sur l’efficacité de la fleur de papayer mâle pour l’augmentation de la fertilité chez la volaille, l’efficacité de feuilles de neem dans la lutte contre la coccidiose en production animale, l’efficacité des feuilles d’Eucalyptus globulus dans lutte contre les difficultés respiratoires chez les animaux d’élevage. De même, il y a des produits de connaissances concernant la technique de lutte contre les moisissures de stock de grains à partir de la cendre de bois de néré et/ou de manguier, le traitement symptomatique de la fièvre aphteuse à base d’huile de palme, de la pierre d’alun et du souffre, l’utilisation des feuilles de tabac, du piment et de la farine de manioc dans la lutte contre les pucerons des cultures maraîchères, la technique de conservation des semences à partir d’huile de graines de neem et pour finir, l’efficacité du kaolin et du charbon de bois dans la lutte contre la diarrhée chez les animaux d’élevage.

Il faut souligner que ces produits de connaissances se retrouvent sur la plateforme du projet et est accessible à tous, notamment les multiplicateurs via le lien https://kcao-africa.org