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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

CAMPAGNE AGRICOLE 2024-2025 : Les acteurs discutent des défis et perspectives

 CAMPAGNE AGRICOLE 2024-2025 : Les acteurs discutent des défis et perspectives

En prélude à la cérémonie de lancement officiel de la campagne agricole 2024-2025 qui a eu lieu le vendredi 19 avril 2024 à Kandi, les acteurs du secteur agricole avait tenu une rencontre dans la même ville et ce, à la veille. Elle a été une occasion pour échanger autour du bilan de la campagne qui s’achève, mesurer les défis actuels et partager les perspectives.

Jean-Baptiste HONTONNOU

Depuis 2016, la tenue de ce forum des acteurs du secteur agricole est devenue une habitude. Le but principal a été de faire le bilan de la campagne agricole écoulée. En effet, selon les chiffres rendus public par la Direction de la Statistique Agricole, la campagne agricole 2023-2024 a été caractérisée par une importante production de céréales évaluée à 2 737 481 tonnes contre une moyenne sur les cinq dernières années de 2 219 312 tonnes et une production de 2 297 373 tonnes en 2022. Cette production est conséquente de l’augmentation des superficies, que des rendements qui ont globalement baissé au niveau de toutes les cultures céréalières.

La production du maïs évaluée à 2 059 254 tonnes contre 1 619 605 tonnes en 2022 soit un accroissement de 27,1% par rapport à 2022 a été déterminante dans la croissance observée  au niveau de la production céréalière. La précocité dans le démarrage de la petite saison  entraînant un mois d’août quasiment pluvieux a entraîné une augmentation importante des superficies emblavées pour les cultures de maïs. De même, la production du maïs a représenté  plus de 75% de la production céréalière.

Du côté du riz, deuxième plus importante spéculation céréalière (18%), il a été noté une baisse de sa production de -6,2% par rapport à l’année dernière. Pour la campagne agricole 2023-2024, sa production a été évaluée à 492 626 tonnes contre 525 014 tonnes au cours de la dernière campagne. Toutefois, cette production est restée au-delà de la moyenne des cinq dernières campagnes qui est de 454 946 tonnes. Les productions de sorgho, de petit mil qui sont évaluées respectivement à 150 465 tonnes et 34 229 tonnes ont connu une amélioration par rapport à la dernière campagne. Par contre, la production de fonio a enregistré une baisse considérable au cours de cette  campagne.

Alors, quatre communications ont permis de mener à bon port les discussions. La FAO a ouvert la balle en communicant sur le thème : « Construction des systèmes agroalimentaires : Nécessité d’une approche holistique et inclusive comme condition de performance et de durabilité ». Le thème « Etat des lieux des risques climatiques et environnementaux sur l’agriculture béninoise et mesures du gouvernement contribuant à la résilience des systèmes agroalimentaires »  a été présenté par la cellule environnement du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP). L’Institut National de la Recherche Agricole (INRAB), quant à lui, a pris le relais autour du thème: « Contribution du Système National de Recherche Agricole du Bénin à la performance des systèmes agroalimentaires en matière de production semencière et d’intrants agroécologiques ».

Pour finir, l’Agence Territoriale du Développement Agricole du pôle 7 a bouclé la vague en se prononçant sur le thème: « Les Pôles de Développement Agricole comme mesure d’équité et d’inclusion sociale des petits producteurs pour la performance et la durabilité des systèmes agroalimentaires ». Il faut souligner que le forum s’est tenu en présence du ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston DOSSOUHOUI, entouré de ses collaborateurs, des DG ATDA, des DDAEP, des coordinateurs ou représentants de projets/programmes etc.

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