Le riz produit localement au Burkina Faso a longtemps été confronté à un défi majeur. Il s’agit de la présence d’impuretés qui ternissait sa qualité. Malgré ses atouts naturels, ce riz n’était pas compétitif face aux produits importés. Sous l’impulsion du capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l’Etat une réponse innovante et stratégique a été apportée pour résoudre enfin le problème d’impuretés. Cette initiative s’inscrit dans la vision du capitaine Ibrahim Traoré de renforcer la souveraineté alimentaire du Burkina Faso.

Justin ADANDE

Le riz burkinabé, souvent sous-estimé à cause des impuretés, pourra désormais rivaliser avec les meilleures productions mondiales. Le chef de l’État, capitaine Ibrahim Traoré, a doté les transformateurs burkinabés de trieuses optiques de dernière génération, identiques à celles utilisées dans les grandes rizeries internationales. « C’est une vingtaine pour les différentes rizeries qu’il l’offre gracieusement, vraiment pour que ce maillon soit levé, et que le riz national soit compétitif sur le plan national et sur le plan international » a précisé Abdouramane Kadougoudiou KONATE, le Conseiller spécial du Chef de l’État en charge de l’agriculture.

Ces machines, équipées de capteurs de 64 millions de mégapixels, sont capables de détecter et d’éliminer les moindres impuretés, tout en calibrant les grains de riz pour un produit fini d’excellente qualité.

Une vingtaine de trieuses ont été distribuées aux rizeries du pays, avec des capacités de traitement allant de 1 à 6 tonnes de riz par heure selon les modèles. Afin de garantir une utilisation optimale de ces équipements, des sessions de formation seront organisées pour les opérateurs des rizeries. Ces efforts visent à s’assurer que le riz burkinabé réponde aux normes les plus élevées et qu’il soit compétitif aussi bien sur les marchés nationaux qu’internationaux.

Selon Abdouramane Kadougoudiou KONATE, ces trieuses optiques de dernière génération, dont le coût d’acquisition est estimé à plus de 187 millions de FCFA hors taxes, devraient permettre aux rizeries de mettre à la disposition des consommateurs burkinabè du riz de « haute qualité ».

Un coup de pouce à la filière rizicole au Burkina Faso

La satisfaction est palpable parmi les acteurs de la filière rizicole. Selon leurs témoignages, ces machines vont permettre de moderniser les pratiques de la production nationale. Les acteurs de la filière, unis dans leur gratitude envers le président et son gouvernement, promettent par la voix du président de la plateforme d’innovation riz des Hauts-Bassins, Seydou KONATE, que « nous ferons en sorte que la souveraineté alimentaire tant recherchée par le Chef de l’Etat soit une réalité notamment en matière de riz au Burkina Faso ».

 

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