Le jeudi 26 juin 2025, Cotonou a accueilli l’atelier de lancement de la phase de formulation du projet « Transition du secteur du coton vers des pratiques durables et résilientes au changement climatique ». C’est un tremplin pour répondre efficacement aux défis liés à l’environnement dans le secteur du coton au Bénin.
Le Bénin passe à l’action pour une agriculture respectueuse de l’environnement. Porté par le Ministère du Cadre de Vie et des Transports, en collaboration avec la FAO, le PNUE et avec l’appui du FEM, ce projet vise à répondre aux défis environnementaux de la culture du coton au Bénin et à impulser des pratiques agricoles plus durables.
Au cours de cet atelier qui a réuni plusieurs acteurs nationaux et internationaux tels que les ministères sectoriels, partenaires techniques et financiers, universités et centres de recherche, ONGs, associations de producteurs de coton et de femmes agricultrices, les échanges ont porté sur le processus d’élaboration du projet et ses grandes orientations.
Ainsi, le Bénin entérine une action longtemps souhaitée par les acteurs, car faut-il le rappeler, promouvoir des pratiques durables et respectueuses de l’environnement dans la culture cotonnière au Bénin est d’une grande nécessité. En effet, c’est un acte qui va permettre au pays de préserver ses sols, ses ressources en eau et sa biodiversité. L’agriculture conventionnelle du coton étant majoritairement reposée sur une utilisation intensive de pesticides et d’engrais chimiques, ce qui menace les écosystèmes et la santé des producteurs, la transition vers des méthodes plus respectueuses permettrait donc de limiter ces impacts tout en maintenant la productivité.
Sur le plan socio-économique, ces pratiques renforcent la résilience des exploitants face aux changements climatiques et aux fluctuations du marché. Elles favorisent également une meilleure qualité du coton, ouvrant l’accès à des marchés plus exigeants, mais plus rémunérateurs. En fin de compte, un coton durable contribue au développement local tout en protégeant les générations futures.
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Jean-Baptiste HONTONNOU
