ALIMENTATION SCOLAIRE AU BENIN : Vers une institutionnalisation et une pérennisation durables
ALIMENTATION SCOLAIRE AU BENIN : Vers une institutionnalisation et une pérennisation durables
Avant 2016, le Bénin affichait un taux de couverture de 30 % pour l’alimentation scolaire. En 2017, ce taux est passé à 51 %, grâce aux efforts du gouvernement pour augmenter le financement, visant un objectif de 100 % de couverture nationale d’ici 2030. Déjà, en 2024, le taux de couverture atteint 75 %. Ce qui touche déjà 5 708 écoles et impacte 1 300 000 élèves, pour un investissement global de 32,5 milliards de FCFA. Le Bénin entend poursuivre cette dynamique. Ainsi, le pays cherche à institutionnaliser et pérenniser l’alimentation scolaire.
Justin ADANDE
Dans cette perspective, un projet de loi sur l’alimentation scolaire a été soumis aux députés pour adoption. Les détails de ce projet ont été présentés lors d’un séminaire, afin de permettre aux parlementaires de mieux comprendre et de s’approprier ses enjeux. Une fois adopté, ce projet de loi offrira un cadre législatif pour rendre l’alimentation scolaire durable et intégrée dans le système éducatif béninois.
Ali Ouattara, intervenant lors de ce séminaire, a affirmé : « Le projet de loi qui fait l’objet de cet atelier constitue un cadre législatif pour institutionnaliser et pérenniser l’alimentation scolaire au Bénin ». Les députés, conscients de l’importance de cette loi, ont exprimé des observations en faveur de la promotion de l’alimentation scolaire, en renforçant le lien entre production et consommation locale.
A l’issue de ce séminaire des parlementaires ont faite des observations pour soutenir le changement de comportement pour promouvoir l’alimentation scolaire, reliant la production à la consommation locale. Désormais, l’attention se tourne vers le parlement pour l’adoption définitive de cette loi essentielle.
Il faut souligner que cet atelier d’imprégnation et d’appropriation du contenu du projet de loi relatif à l’alimentation scolaire en République du Bénin, a été organisé par la Commission de l’éducation de l’Assemblée nationale bénéficie de l’appui financier du Programme alimentaire mondial (Pam).