Le ProCaR est un programme cadre qui coordonne les activités d’un certain nombre de projets cofinancés par des bailleurs dont le chef de file est le Fonds International de Développement Agricole (FIDA). Sikirou OLOULOTAN, donne de plus amples informations sur ces différents projets coordonnés par le ProCaR dont il en est le Coordonnateur national.

Yélian Martine AWELE
L’idée de fédérer les projets du FIDA du Bénin en un programme cadre est née en 2009. Elle s’est concrétisée en 2010 avec l’arrêté n°273/MAEP/D-CAB/SGM/DPP/DRH/SA du 31 août 2010 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’Unité de Coordination du Programme Cadre PADER. En 2013, le programme cadre a changé de dénomination pour devenir le ProCaR. « Il assure la coordination et les fonctions transversales des projets financés partiellement ou totalement par le FIDA en milieu rural au Bénin », explique Sikirou OLOULOTAN, Coordonnateur national. Actuellement le ProCaR comporte trois projets actifs plus un quatrième en gestation. Il s’agit du : « PAPSFRA, PADMAR, PADAAM, PACER et PRIMA. Selon le Coordonnateur national du ProCaR, « Le PAPSFRA est le Projet d’Appui à la Promotion des Services Financiers Ruraux Adaptés qui s’occupe de la finance rurale qui est en phase de clôture dont l’achèvement est pour fin juin prochain ». Son objectif est de contribuer à l’allègement de la pauvreté rurale au Bénin dans les zones d’activité du projet et d’améliorer durablement l’offre des services financiers ruraux adaptés aux besoins des PMEAPA dans les zones d’activités du projet à travers la transformation institutionnelle et la professionnalisation des ASF, le renforcement du cadre stratégique et les partenariats stratégiques, puis la caractérisation de la demande et le développement de l’offre des services financiers adaptés. Le PADMAR, en revanche, est le Projet d’Appui au Développement du Maraîchage qui vise à contribuer à l’amélioration durable de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la réduction de la pauvreté rurale dans 27 communes au Sud-Béninqui constituent les zones d’intervention de Projet et à accroître durablement les revenus des exploitations maraîchères, l’amarante tout en améliorant leur résiliences aux effets du changement climatique. Ses spéculations prioritaires sont : le ‘‘Tchayo’’, le piment, le choux, la tomate, la carotte, le gombo, le crincrin, le ‘‘Gboman’’et l’oignon. Le PADAAM quant à lui, est « le Projet d’Appui au Développement Agricole et à l’Accès au Marché qui s’occupe des filières comme : le maïs, le manioc et riz ». Ensuite le volet pistes rurales du PACER entendez Projet d’Appui à Croissance Economique Rurale a pour objectif général de contribuer à la création de conditions nécessaires à une croissance économique durable et à la réduction de la pauvreté en milieu rural. L’objectif spécifique du volet pistes rurales est d’améliorer les conditions de mise en marché des produits en vue de l’accroissement des revenus des groupes cibles du Projets, à travers la réhabilitation et construction de 250 kilomètres de pistes rurales. Et enfin, le PRIMA qu’est le Projet Régional d’Intégration des Marchés Agricoles en démarrage qui concerne le Bénin et le Togo.
Tous ces projets sont dans le portefeuille du ProCar et sont coordonnés par le programme afin de pouvoir assurer la complémentarité et les synergies d’Intervention dans les zones d’Intervention des différents projets.