Le FiBL enregistre un dépassement de 136 milliards d’euros sur le marché mondial
Les produits agricoles biologiques affichent de plus en plus des résultats prometteurs. Les surfaces cultivées et le commerce international croissent et révèlent des chiffres qui confirment l’intérêt des consommateurs.
Selon la 26ᵉ édition de l’annuaire “The World of Organic Agriculture” de l’institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL), le marché bio mondial a dépassé la barre des 136 milliards d’euros avec une surface agricole biologique augmentée de 2,5 millions d’hectares.
En effet, des informations publiées le mercredi 12 février 2025, l’on note que l’année 2023 a confirmé la montée en puissance de l’agriculture biologique. Durant cette année, l’institut a enregistré près de 98,9 millions d’hectares cultivés, soit +2,6 % par rapport à 2022. Grâce à un taux de +10,8%, l’Amérique latine a connu l’essor le plus marqué. L’Océanie conserve sa place de leader avec plus de la moitié des surfaces biologiques mondiales, soit 53,2 millions d’hectares.
Elle passe devant l’Europe et l’Amérique latine qui ont respectivement emblavé 19,5 millions et 10,3 millions d’hectares. Il faut également relever que l’Afrique a affiché une progression record de 24 % grâce à des pays qui ont enregistré une croissance remarquable (cas du Burkina Faso). Le nombre d’exploitations bio a atteint 4,3 millions, et l’Inde reste imbattable avec 2,36 millions de fermes bio.
Côté marché, 136,4 milliards d’euros ont été générés en 2023. Les États-Unis (59,0 milliards d’euros), l’Allemagne (16,1 milliards d’euros) et la Chine (12,6 milliards d’euros) viennent en tête. Cependant, la Suisse s’est démarquée par la plus forte consommation d’aliments biologiques par habitant (468 euros). Le Danemark détient quant à lui la plus grande part de marché biologique (11,8%). L’augmentation de chiffre d’affaires la plus nette a été enregistrée en Estonie (+13,0 %) et aux Pays-Bas (+12,5 %). Enfin, les deux principaux marchés, que sont les États-Unis et l’Allemagne, ont enregistré des taux de croissance respectifs de 3,4 et 5,0 %.
Maëlle ANATO