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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE : L’Afrique sous le poids d’une charge démesurée

 ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE : L’Afrique sous le poids d’une charge démesurée

Ce lundi 2 septembre 2024, les Nations Unies ont informé que l’Afrique fait face de plus en plus à une grande charge concernant le changement climatique et doit supporter désormais des exorbitants pour l’adaptation au climat

Jean-Baptiste HONTONNOU

En Afrique subsaharienne, le coût d’adaptation est estimé entre 30 et 50 milliards de dollars par an au cours de la prochaine décennie, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

En effet, d’ici à 2030, jusqu’à 118 millions de personnes extrêmement pauvres (vivant avec moins de 1,90 dollar par jour) seront exposées à la sécheresse, aux inondations et aux chaleurs extrêmes en Afrique, si des mesures d’adaptation adéquates ne sont pas mises en place. Selon les chiffres cités dans le rapport intitulé « L’état du climat en Afrique 2023 », cela fera peser une charge supplémentaire sur les efforts de lutte contre la pauvreté. Pour cela, la résilience aux effets du changement climatique demande des investissements dans les infrastructures hydrométéorologiques et les systèmes d’alerte précoce afin de se préparer à l’escalade des événements dangereux à fort impact.

Le rapport sur l’état du climat en Afrique 2023 souligne « l’urgence d’investir dans les services météorologiques et les systèmes d’alerte précoce afin de faciliter l’adaptation au changement climatique et de renforcer la résilience en Afrique ». Alors que les effets du changement climatique continuent de se manifester à l’échelle mondiale, « le continent africain se trouve à un tournant décisif », a affirmé dans un communiqué, Josefa Leonel Correia Sacko, Commissaire à l’agriculture et à l’environnement durable à la Commission de l’Union africaine.

Par ailleurs, cette situation déclenche progressivement une crise humanitaire. Bien que l’Afrique ne contribue qu’à hauteur de 4 % environ aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, elle l’une des parties les plus vulnérables au changement climatique.

A ce sujet, le document note que le taux d’élévation du niveau de la mer autour de l’Afrique était proche ou légèrement supérieur au taux moyen mondial de 3,4 mm par an. Le taux d’élévation du niveau de la mer le plus élevé a été observé dans la mer Rouge, atteignant 4,1 mm par an.

2023 a été en outre l’une des trois années les plus chaudes depuis 124 ans en Afrique. Le continent africain s’est réchauffé à un rythme légèrement plus rapide que la moyenne mondiale, à raison d’environ +0,3 °C par décennie entre 1991 et 2023. La température moyenne a été supérieure de 0,61 °C à la moyenne 1991-2020 et de 1,23 °C à la moyenne à long terme 1961-1990.

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