PROTECTION DES OCÉANS : Un enjeu mondial joué sous la surface
ÉLEVAGE DU BÉTAIL : Un secteur à grand impact environnemental
Aujourd’hui, 75% des terres agricoles dans le monde servent à élever du bétail. Pourtant, notre mode de vie carnivore exerce une pression sur la planète tel qu’il déstabilise l’écosystème. Un fléau auquel il faut coûte que coûte trouver une solution.
Stag Watson SAMA
L’élevage serait l’un des causes principales des problèmes environnementaux selon un rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. En 2000, 229 millions de tonnes de viande étaient consommées et va atteindre le pic de 465 millions d’ici 2050. Alors que cet accroissement rapide de la viande a des retombés néfastes sur l’environnement. Le secteur joue un rôle dans le réchauffement de la planète et est responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre, soit plus que le transport. Il est en majeure partie la source de la déforestation car les terres boisées sont rasées pour en faire des zones de pâturage du bétail ou pour produire des cultures afin de nourrir ces derniers. Par exemple dans l’Amazonie brésilienne, 63% de la déforestation est due à l’élevage. L’intensification de la production animale contribue également à la dégradation des terres en raison du surpâturage, à la réduction de la fertilité des sols, à l’érosion et à la désertification. Il est donc primordial de trouver des mesures pour réduire ses nuisances sur l’environnement.
La solution est de choisir un système à bas niveau d’intrants qui revient à baisser les coûts de productions. Un élevage écologique joue un rôle clé dans les agroécosystèmes en contribuant notamment à optimiser la fertilisation des sols. Selon la FAO, l’adoption des solutions axées sur la nature, de pratiques optimales et d’innovations permet de réduire les incidences négatives de l’élevage sur l’environnement. La diversification des ressources et des systèmes de production est essentielle pour la résilience. Le recours à des animaux d’espèces différentes peut aider à rendre les producteurs moins vulnérables vis-à-vis des changements climatiques. Il est notamment possible d’instaurer des systèmes d’élevage sobre en carbone. Également, il faut cesser d’accroître les superficies consacrées à la production d’aliments destinés aux animaux d’élevage et au pâturage au détriment des forêts qui est un moyen efficace de lutte contre le changement climatique et d’inverser la tendance s’agissant de l’appauvrissement de la biodiversité.