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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

ESOP ADJA-OUÈRÈ BÉNÉFICIAIRE DES ACTIONS DU FNDA : « Ce crédit nous a été accordé avec un taux bonifié de 12% dont 10% pris en charge par l’État… », dixit Dominique Tovizounkou

 ESOP ADJA-OUÈRÈ BÉNÉFICIAIRE DES ACTIONS DU FNDA : « Ce crédit nous a été accordé avec un taux bonifié de 12% dont 10% pris en charge par l’État… », dixit Dominique Tovizounkou

Le Fond National pour le Développement Agricole (FNDA) continue de rendre l’accès facile au crédit aux entrepreneurs agricoles. Dominique Tovizounkou, responsable d’Esop Adja-Ouèrè, une entreprise spécialisée dans la transformation du paddy en riz blanc commercialisé sous la marque « Délice », partage son expérience dans le secteur durant l’obtention du crédit du Fonds National pour le Développement Agricole.

 

Dominique Tovizounkou, Responsable d’Esop Adja-Ouèrè

 LE Rural : Pouvez-vous nous présenter Esop Adja-Ouèrè et son domaine d’activité ?

Dominique Tovizounkou : Esop Adja-Ouèrè se concentre sur la transformation du paddy en riz blanc, vendu sous la marque Délice. Notre entreprise gère toute la chaîne de production, de l’achat de la matière première à la commercialisation.

  • Quel est le processus de production chez Esop Adja-Ouèrè ?

Nous suivons attentivement la production en aidant les agriculteurs à respecter les itinéraires techniques, en leur fournissant des intrants agricoles comme les semences, les herbicides homologués et les engrais, et en leur facilitant l’accès au crédit agricole. Ce suivi se fait à travers des contrats préétablis qui définissent la qualité recherchée, les obligations des producteurs et de notre entreprise, ainsi que les quantités à acheter.

  • Comment se déroule la transformation du paddy en riz blanc ?

Après l’achat de la matière première, nous la stockons pendant environ trois mois. Au troisième mois, nous la transformons en riz blanc en respectant plusieurs étapes telles que le vannage-épandage, le décorticage, le calibrage et le tri. Ensuite, le riz est prêt à être commercialisé auprès de nos grands distributeurs ou directement aux consommateurs.

  • Parlez-nous du partenariat avec l’État (FNDA) pour obtenir un crédit agricole bonifié.

En 2023, nous avons appris l’existence de crédits agricoles bonifiés offerts par l’État. Après des recherches, nous avons décidé de déposer un dossier auprès du Padme pour un crédit de 20 millions. Ce crédit nous a été accordé avec un taux bonifié de 12 %, dont 10 % pris en charge par l’État et 2 % par notre entreprise. Il nous permettra de construire un magasin de stockage de 600 tonnes de matière première, ce qui répond à nos besoins pour atteindre nos objectifs de production d’ici à 2025.

  • Quel impact ce crédit aura-t-il sur votre entreprise et sur les producteurs locaux ?

Ce crédit nous permettra de renforcer nos infrastructures, d’augmenter notre capacité de stockage et d’atteindre nos objectifs de production. Il contribuera également à sécuriser les revenus des producteurs locaux en leur offrant des débouchés stables.

  • Quels sont vos besoins futurs en termes de financement ?

Notre besoin initial était de 29 millions, mais nous avons dû le réduire à 20 millions en raison du plafond des crédits accordés par les IMF. Nous espérons que l’État pourra mettre en place des mécanismes pour répondre aux besoins réels des entreprises agricoles et faciliter l’obtention de crédits adaptés à leur développement.

  • Quelles suggestions avez-vous pour améliorer le système de financement agricole ?

Nous pensons qu’il serait bénéfique que l’État révise les critères d’octroi de crédit et aide les entreprises à accéder à des financements adaptés à leurs besoins réels. Un système d’accompagnement pour garantir que les entreprises obtiennent les financements nécessaires serait également bienvenu.

Propos recueillis et transcris par Watson SAMA

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