Faux médicaments vétérinaires

Face à la prolifération des faux médicaments vétérinaires, l’inaction n’est plus envisageable. Le Bénin entend endiguer cette menace en intensifiant la surveillance aux frontières et dans les circuits de distribution. Du 22 au 24 juillet 2025, un atelier de renforcement des capacités se tient à la Direction départementale de la santé du Zou, à Abomey

Une synergie nationale pour stopper les produits illicites

Face à la prolifération des faux médicaments vétérinaires, l’inaction n’est plus envisageable. Le Bénin entend endiguer cette menace en intensifiant la surveillance aux frontières et dans les circuits de distribution. Du 22 au 24 juillet 2025, un atelier de renforcement des capacités se tient à la Direction départementale de la santé du Zou, à Abomey. L’événement réunit douaniers, policiers et spécialistes de l’élevage pour mieux cerner les enjeux et affûter les outils de lutte contre ces produits illicites.

Face à la prolifération des faux médicaments vétérinaires, l’inaction n’est plus envisageable. Le Bénin entend endiguer cette menace en intensifiant la surveillance aux frontières et dans les circuits de distribution. Du 22 au 24 juillet 2025, un atelier de renforcement des capacités se tient à la Direction départementale de la santé du Zou, à Abomey

Organisé à l’initiative de la Direction de l’Élevage, avec l’appui technique et financier de l’UEMOA, l’atelier vise à sensibiliser et former les forces de l’ordre sur les dangers des médicaments vétérinaires contrefaits et leur impact sur la santé publique. Le constat est alarmant. Comme l’a rappelé le Dr Boubacar Mamadou Djaouga, Conseiller Technique du Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, ces produits frauduleux entraînent des conséquences lourdes : échecs thérapeutiques, transmission de germes dangereux à l’homme, résistance accrue aux traitements, et affaiblissement du système sanitaire et économique.

« Le phénomène devient une réelle menace pour la sécurité publique et la santé de nos populations », a-t-il souligné, insistant sur le rôle stratégique des corps de sécurité dans cette bataille.

Les agents de la Douane et de la Police Républicaine, en première ligne, sont appelés à redoubler de vigilance pour détecter, intercepter et démanteler les réseaux impliqués dans ce trafic. Pour le Directeur de l’Élevage, Dr Yao Akpo, cette démarche va permettre de protéger les animaux et les humains. « Lorsqu’un médicament de mauvaise qualité est administré à l’animal, c’est la santé humaine qui est compromise. Protéger l’animal, c’est aussi protéger l’homme », a-t-il fait savoir.

Une formation stratégique pour mieux lutter contre le trafic de faux médicaments vétérinaires

Au cours des trois jours, quatre communications alimenteront les travaux : les conséquences sanitaires et économiques du phénomène, le cadre réglementaire en vigueur, les responsabilités des acteurs de la chaîne de contrôle, ainsi qu’un partage d’expériences pratiques. L’atelier prévoit également une simulation d’opération de répression sur un marché, afin de permettre aux participants de mettre en œuvre les acquis théoriques sur le terrain.

Parce que la santé humaine commence dans les étables, cette mobilisation interinstitutionnelle traduit une volonté ferme : celle de barrer définitivement la route aux faux médicaments vétérinaires et de préserver durablement la santé animale, gage de sécurité pour les populations béninoises.

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Vignon Justin ADANDE

 

 

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