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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

HERPES : Épidémie très contagieuse, traitement médiocre en Afrique

 HERPES : Épidémie très contagieuse, traitement médiocre en Afrique

L’herpès est une infection virale qui attaque tout être humain. Malgré sa prévalence élevée en Afrique, il demeure largement méconnu et sous-traité. Face aux défis y afférents au Bénin, plusieurs moyens de prévention efficaces s’invitent en jeu.

Herpès labial

Oyéyèmi AGANI

Dans un continent où les défis de santé publique sont nombreux, l’herpès, souvent négligé, constitue un fardeau supplémentaire. Selon les données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Afrique est comptée parmi les régions les plus touchées par l’herpès, avec une prévalence alarmante qui dépasse souvent la moyenne mondiale. Au Bénin par exemple, c’est la même situation. Elle fait partie des maladies virales et contagieuses et est provoquée par le virus de l’herpès simplex, HSV de type 1 ou 2. D’après le médecin généraliste Didier Samba, « il se transmet souvent par la salive dans le cas de l’herpès labial, par les vésicules, mais aussi par les rapports sexuels pour l’herpès génital. »À en croire le communiqué rendu publique par l’OMS dans son compte X, plus d’une personne sur 10 vivre avec l’herpès génital en Afrique. La population africaine est touchée avec une prévalence de 87% pour le HSV-1 et de 31,5%pour le HSV-2.

« L’herpès labial apparaît généralement sur le bord extrême d’une lèvre, d’un seul côté, et à la jonction entre la peau et la muqueuse », martèle le médecin. Il poursuit en affirmant qu’il forme un bouquet de vésicules situé sur une zone de rougeur, formant un bouton de fièvre qui peut entrainer à la longue des infections oculaires et celui du cerveau. Toutefois, la sensibilisation et l’accès aux traitements demeurent limiter, exacerbant le fardeau de cette infection virale. Ainsi, « la prévention reste le pilier fondamental dans la lutte contre l’herpès », a indiqué le médecin. A cet effet, l’utilisation régulière de préservatifs, peut réduire considérablement le risque de transmission. De plus, l’éducation et la sensibilisation jouent un rôle crucial pour briser les stigmates associés à l’herpès et encourager les comportements préventifs. En ce qui concerne le traitement, les antiviraux peuvent aider à réduire la fréquence et la gravité des poussées d’herpès.

Cependant, l’accès à ces médicaments reste un défi dans de nombreuses régions d’Afrique, y compris le Bénin, en raison de contraintes financières et logistiques. Pour surmonter ces obstacles, il est important de faire suivre des programmes de sensibilisation ciblés, des campagnes de dépistage et des initiatives visant à améliorer l’accès aux soins de santé pour réduire l’impact de l’herpès au Bénin et à travers l’Afrique.

 

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