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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

MARCHES DE FRUITS ET LEGUMES EN AFRIQUE DE L’OUEST : Des solutions en vue pour améliorer la qualité et soutenir les vendeurs

 MARCHES DE FRUITS ET LEGUMES EN AFRIQUE DE L’OUEST : Des solutions en vue pour améliorer la qualité et soutenir les vendeurs

Les vendeurs de fruits et légumes sur les marchés d’Afrique de l’Ouest font face à de nombreuses difficultés qui entravent leur activité et leur capacité à prospérer.  Cependant, les autorités de la région ont pris conscience de ces enjeux et ont mis en place des solutions pour soutenir les vendeurs et améliorer la qualité et la sécurité alimentaire de ces fruits et légumes.

Vanessa ZANNOU

Dans les marchés animés d’Afrique de l’Ouest, où les couleurs et les parfums des fruits et légumes locaux attirent les foules, les vendeurs jouent un rôle essentiel dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire. Derrière cette scène pittoresque, ils sont confrontés à une série de défis qui menacent leur gagne-pain et leur dignité. Des problèmes tels que l’accès limité aux infrastructures adéquates, les contraintes logistiques, les difficultés de commercialisation et les réglementations restrictives qui entravent leurs activités quotidiennes. « Il faut reconnaître que malgré toutes les facilités créées par les barrières douanières au sein de la communauté, il y a toujours quelques difficultés auxquelles font face ces commerçants des produits maraîchers », explique Malick Ba, Directeur Régional de World Vegetable Center, avant d’ajouter que l’un des problèmes qu’ils ont eu au niveau des cultures maraîchères, ce sont des denrées très vite périssables dont il faut pouvoir les transformer dans de conditions rapides pour qu’elles ne périssent pas avant d’atteindre les marchés. À l’en croire, il y a tellement de contraintes qui sont liées à des manques d’infrastructures. En plus de quelques problèmes liés aux politiques des marchés locaux, la disponibilité de façon continue de certains légumes pose également un problème. En dehors de ceux-là, « il y a les défis technologiques. Ceux liés aux manques d’investissement qui puissent permettre donc de produire toute l’année afin d’approvisionner les marchés ».

Quand on en vient au maillon distribution, le problème est lié au fait qu’il y ait un manque de diversité sur les exploitations agricoles.

« Plusieurs raisons peuvent expliquer cela comme le problème du foncier qui n’est pas sécurisé. Si nous avons un producteur qui a du mal à sécuriser le foncier, comment peut-il alors investir sur le long terme pour améliorer la fertilisation et pour avoir un plan de fertilisation qui lui permettra justement de maintenir sa production sur le long terme »,

fait comprendre Sylvanus ODJO, Scientifique associé CIMMYT. Donc, ce sont des aspects auxquels il faut pouvoir trouver des solutions.

Évidemment, des solutions sont de plus en plus envisagées et même déjà sur place. Des solutions visant à soutenir ces vendeurs et à améliorer leurs conditions de travail. Entre autres, les autorités travaillent à l’amélioration des marchés en fournissant des installations de stockage et de réfrigération adaptées. Cela permet aux vendeurs de mieux conserver leurs produits et d’étendre leur durée de vie. Il est à noter la formation et l’accompagnement. Elles organisent des formations et des sessions de sensibilisation pour les vendeurs, afin de renforcer leurs compétences en matière de gestion de la qualité des produits, de conservation, de marketing et de gestion financière. Également, les autorités encouragent les pratiques agricoles durables, telles que l’utilisation d’engrais organiques, la diversification des cultures et le recours à des techniques respectueuses de l’environnement. Cela contribue à améliorer la qualité des produits et à assurer une offre plus stable sur les marchés. Faut-il le rappeler, il faudrait mettre en place des technologies qui sont plus adaptées de manière à ce que le marché lui-même puisse s’approprier cela pour tirer tout le système plus loin.

Par ailleurs, il faut penser à mettre en place des initiatives pour améliorer la qualité et la sécurité alimentaire des fruits et légumes. Qu’on le veuille ou non, ce sont des types de produits alimentaires très importants pour la santé humaine parce qu’ils apportent certains micro-nutriments essentiels qui ne se trouvent pas dans les aliments de base notamment les céréales et les légumineuses. Ils sont donc essentiels à une bonne alimentation. Surtout qu’en Afrique « la consommation de fruits et légumes est l’une des conditions qui sont prévues par l’OMS pour pouvoir régler des problèmes de malnutrition », complète Malick BA. Ainsi, en tant qu’institution de recherche, World Vegetable center créé des innovations, développe des technologies et s’assure que ces innovations et technologies vont chez les bénéficiaires.

En somme, bien que les vendeurs de fruits et légumes sur les marchés d’Afrique de l’Ouest rencontrent diverses difficultés, les autorités mettent en place des solutions pour les soutenir et améliorer leurs conditions de travail. Ces solutions vont aider les vendeurs à prospérer et répondre aux besoins des consommateurs en matière de produits frais et de qualité.

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