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1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

MISE EN ŒUVRE DES PROJETS SAFEVEG ET CGT: Les coordonnateurs font le diagnostic des études faites depuis le lancement des projets

 MISE EN ŒUVRE DES PROJETS SAFEVEG ET CGT: Les coordonnateurs font le diagnostic des études faites depuis le lancement des projets

A l’occasion de la semaine scientifique SAFEVEG-CGT, initiée par world vegetable center, les représentants des projets : ‘’Sécurité des légumes produits localement pour les consommateurs d’Afrique de l’Ouest’’ (SafeVeg) et ‘’Choisir, Planter et Prospérer’’ (CGT) ainsi que le directeur général de World Vegetable Center ont été reçus en émission par l’équipe de la presse ‘Safe one’ pour faire le diagnostic des études et les perspectives pour mener à bien les projets à la fin.

Produire des semences de qualité, consommer les fruits et légumes de qualité et facile à préparer, accessibles à un prix correct dans la sous-région, est l’une des priorités majeures de World Vegetale center qui à travers ses deux projets permet aux producteurs, aux consommateurs et aux commerçants d’accéder facilement aux semences et aux légumes localement produits. A cet effet, la semaine scientifique a été organisée pour faire le diagnostic des résultats escomptés depuis la mise en œuvre de ces deux projets : SAFEVEG et CGT.

«  L’idée, c’est de voir s’il y a un lien  entre les deux projets. On s’en rend compte que le projet CGT se focalise sur les variétés traditionnelles africain en particulier les semences et le projet SAFEVEG sur les fruits et légumes localement produits. », c’est l’explication qu’a donné Marco WOPEREIS, le Directeur général de World Vegetable Center sur le plateau d’émission. Pour lui, c’est l’une des idées qui a concouru à l’initiation de la semaine scientifique SAFEVEG-CGT qui s’est tenue du 13 au 16 septembre 2022.

Le projet SAFEVEG est mise en œuvre dans trois pays de l’Afrique de l’Ouest : le Benin, le Burkina-Faso et le Mali. A entendre Edmond Tottin, coordonnateur du dit projet, les études diagnostics ont permis de comprendre les problèmes qui se posent au niveau de la chaîne de production, de distribution et de consommation des légumes.

Dans ses explications, le diagnostic a permis d’identifier des mécanismes pour stimuler la consommation des légumes, de remarquer que les béninois, les maliens et même les burkinabés n’utilisent toujours pas les intrants (les insecticides adaptées). « On travaille à promouvoir les insecticides qui vont respecter l’environnement mais aussi protéger la santé des consommateurs mais évoluer beaucoup plus vers les pratiques agro écologiques et les variétés qui sont beaucoup plus adaptées à différentes zones de production », a-t-il ajouté.

Pour N’danikou Sognigbe, coordonnateur du projet BMZ-CGT, les diagnostics ont révélé une faible utilisation de la biodiversité des légumes traditionnels africains et également la qualité des semences utilisées par les acteurs et donc le projet travaille à relever la capacité technique des acteurs qui interviennent dans la chaîne de production des semences. « Nous travaillons avec les équipes d’amélioration pour pouvoir mettre à disposition des semences de variété améliorée qui seront testées dans les pays d’interventions du projet » a-t-il fait savoir.A entendre le coordonnateur, Le projet compte développer des mécanismes pour inclure les légumes dans les recettes proposées par les restaurants, les revendeuses de rue également avec les acteurs au niveau national afin d’impliquer beaucoup plus les légumes dans la stratégie nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

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