Cancel Preloader

1er groupe de presse agricole en Afrique de l’Ouest

Parakou : Accroissement de la culture du maïs                      

 Parakou : Accroissement de la culture du maïs                      

Quelques semaines déjà que la saison pluvieuse s’installe dans le septentrion notamment dans la commune de Parakou et les travaux champêtres battent leur plein. Les agriculteurs ont commencé la mise en terre des semences dans l’espoir de meilleures rendements. L’une des filières agricoles privilégiées dans cette zone située sous le giron de l’ATDA pôle 4 est le maïs, une culture des plus prisées au Bénin.

Un champ de maïs

Rodrigue Odilon FIODESSIHOUE

La descente d’une équipe de Le Rural sur le terrain a permis de comprendre les raisons pour lesquelles les agriculteurs préfèrent majoritairement la production du maïs. « Ma famille et moi nous l’utilisons pour les besoins familiaux et j’ai un bénéfice considérable sur la partie que je mets en vente », témoigne Essowé Yolou, cultivateur. Tout comme lui, Marédouro BOUBA BANI estime qu’il n’y a pas que la rentabilité qui compte en ce qui concerne la production des vivriers surtout le maïs. « Il faut d’abord éradiquer la faim au sein de la famille avant de penser à l’argent et la culture du maïs est bien placée pour le faire », argumente ce dernier. Le maïs est en effet pour lui, une culture qui répond comme cela se doit aux besoins nutritionnels de l’homme en ce sens qu’il est mieux placé pour couvrir une bonne partie de l’année en matière de nourriture.

Une culture pas sans difficultés

Moïkpé Thomas est un cultivateur et jardiner au quartier Nima dans le 2ème Arrondissement de la ville. Selon lui, les difficultés rencontrées dans la production du maïs ne sont pas négligeables. Il point notamment du doigt «la cherté de l’engrais, l’absence de sols fertiles adéquats, la trop grande descente de pluies qui détruit généralement les semences et le manque de moyen ou matériel moderne ».

Ainsi, le maïs contribue en majeure partie au maintien de la sécurité alimentaire. Certes les rendements de l’an dernier n’ont pas été reluisants dans l’ensemble mais les cultivateurs ne perdent pas espoir.

Loading

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *