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ZONE ECONOMIQUE SPECIALE DE GLO-DJIGBE: L’espoir d’éclosion du tissu agro –industriel
Par Laure LEKOSSA
Assurer la transformation des produits agricoles, notamment le cajou, le coton, le karité, l’ananas, le soja en faisant du Bénin un hub industriel. C’est le but visé par le gouvernement Béninois à travers l’initiative des Zones économiques spéciales (Zes) en général et celle de Glo-Djigbé en particulier.
La création de la zone économique spéciale de Glo-Djigbé au Bénin dédiée à la transformation des produits agricoles a franchi la semaine dernière une étape importante avec la remise officielle de la zone d’une superficie de 1 640 hectares au partenaire technique chargé de l’aménager et de la développer. Aux commandes Arise du groupe Olam, et la société holding Arise Integrated Industrial Platforms (Arise IIP) pour les opérations dans les zones industrielles à travers l’Afrique, détenue par Olam et Africa Finance Corporation (AFC).
L’espérance est d’autant forte que la transformation des produits agricoles reste depuis des lustres le talon d’Achille de l’agro-industrie béninoise, pendant que la production et les rendements ne cessent de croître d’année en année. La situation dans l’industrie textile est symptomatique du faible niveau de transformation, alors que la production de coton a atteint le record de 714 713,5 tonnes lors de la campagne 2019-2020. A l’instar des pays de la sous-région, le Bénin transforme moins de 5 {e43727ebdf1c82cdaf05db1b2e953f1c6b388407dfc0230603c9b856384b4112} de sa production, que cela soit de façon artisanale ou industrielle, selon l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). La zone de Glo-Djigbé sera développée en deux phases. Une première concernera 635 ha, dont 485 ha de zone industrielle, commerciale et de stockage, le reste étant consacré aux infrastructures et aux installations communes. Dans une deuxième étape, la zone sera augmentée de 1005 ha supplémentaires. Ce hub industriel devrait accueillir notamment les industries de transformation de la noix de cajou, de la filature, du tissage du coton et de la fabrication de vêtement, de l’agroalimentaire.
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Quand est ce que l’industrie textile de Glo-djigbé va commencer par travailler ?